RDC: Papy Pungu, cadre du PPRD, acquitté par la justice militaire

Poursuivi par la justice militaire pour participation à un mouvement insurrectionnel, Papy Pungu, ancien vice-ministre des Ressources hydrauliques et électricité au sein du gouvernement Ilunga Ilunkamba vient d'être acquitté. Selon un des avocats proches du dossier qui s'est confié à ACTUALITE.CD, ce cadre du parti de Joseph Kabila était poursuivi pour des mêmes faits avec Christian Numbi, l'époux de l'ancienne ministre Néné Nkulu. Les deux personnalités sont désormais acquittées et libres de leurs mouvements.

" Ils étaient poursuivis tous pour des faits concomitants, des faits connexes, ils venaient d'être acquittés. Ils étaient poursuivis pour participation criminelle à un mouvement insurrectionnel. Les faits mis à leurs charges n'ont pas été prouvés par le ministère public, le ministère public n'a apporté des preuves d'abord un sur la communication avec le général John Numbi et de deux de leur communication avec Gédéon de Bakata Katanga pour passer des actes tendant à mettre en péril les institutions du pays et faire du Haut Katanga un État indépendant ça n'avait jamais été prouvés ", a-t-il expliqué ce mercredi 19 juin 2024.

La libération de Papy Pungu est également confirmée du côté de sa famille politique. Selon Popol Badgegate, membre de la ligue des jeunes du PPRD et président national de l'Asbl Réseau des Congolais pour la Démocratie et le Développement (RCDD), Papy Pungu est acquitté par la justice et libre de ses mouvements.

" Oui, c'est vrai, il était poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel. C'est l'acquittement, il est libre ", a réagi ce membre du PPRD.

Papy Pungu, ancien président de la ligue des jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et fidèle à Joseph Kabila a été arrêté le 27 décembre 2023 dans le Haut-Katanga et transféré à Kinshasa alors qu'il se rendait en vacances en Zambie. Son acquittement intervient près de six mois après sa détention dans les locaux de l'ANR et à la prison centrale de Makala

Clément MUAMBA