Kisangani: Déplacement massif des habitants de la commune de Lubunga suite à la reprise des affrontements entre Mbole et Lengola

Photo d'illustration
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Le déplacement des habitants de la commune de Lubunga se fait remarquer au beach “jaloux jaloux” dans la commune Makiso à la suite de la résurgence des affrontements entre les membres des communautés Mbole et Lengola. Vendredi dernier, le bilan des affrontements était de 7 morts. Une femme a également été abattue par machette dans la nuit du dimanche à lundi non loin de l'hôpital général  de Lubunga. 

Lire: Résurgence des violences à Kisangani: 7 morts suite aux affrontements entre Mbole et Lengola à Lubunga 

Selon les membres des familles en fuite, les assaillants ont promis une incursion au centre de Lubunga. Ces habitants disent craindre les violences et préfèrent quitter Lubunga. Ils sont munis de tous leurs biens: matelas, lits, ustensiles, postes téléviseurs et radios pour retrouver les familles d'accueil dans la commune de Makiso. 

Lundi et mardi, des familles rencontrées au beach jaloux jaloux non loin de la procure prennent la direction de la commune de Kisangani, d'autres se dirigent à la commune de Tshopo et Mangobo “avant que le pire n'arrive”, ont laissé entendre certains déplacés. 

Dans le secteur de l'éducation, les écoles sont fermées  jusqu' à ces jours suite à l'insécurité grandissante à Lubunga. Les trois  centres de  passation d’examen d'État ont été tout simplement délocalisés dans la commune de Makiso  afin de permettre  aux finalistes de la commune de Lubunga de passer leurs épreuves nationales comme tous les autres finalistes . 

Actuellement,   les éléments de la police  nationale congolaise et  des forces armées de la  République  democratique du Congo sont dépêchés dans la commune de Lubunga. L’unité de la police spéciale venue de Kinshasa il y a de cela plusieurs mois est également sur le terrain.  

Selon les sources d’ACTUALITE.CED, le gouvernement provincial et l'assemblée provinciale de la Tshopo prévoient de dépêcher des équipes sur terrain pour rencontrer les membres de ces deux communautés en conflit.

Gabriel Makabu, à Kisangani