Tshopo : sensibilisation des députés provinciaux à la surveillance électorale pour lutter contre la corruption lors de l’élection du gouverneur et des sénateurs

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Les députés provinciaux de la Tshopo et le personnel administratif ont été formés, mardi 9 avril dernier, sur la surveillance électorale afin de les doter des notions nécessaires pour éviter des soupçons de corruption lors de l'élection du gouverneur et des sénateurs prévue fin avril prochain. Cette formation était une initiative des ONGs Institut Républicain International (IRI) et DIAKONIA.

Pour Mathieu Kanga Londimo, président de l'organe délibérant de la Tshopo, « cette formation est une réponse au renforcement des capacités des députés provinciaux et des agents administratifs de cette Assemblée provinciale, l'un de ses axes prioritaires dans son programme quinquennal. C'est une occasion pour les députés provinciaux de prendre conscience de la lourde charge que représente le choix responsable et judicieux d'élire un gouverneur et des sénateurs qui vont prioriser les intérêts de la province ».

Selon Jérôme Nengowe, chargé du programme au sein de l'ONG IRI, cette activité d'un jour est organisée pour attirer l'attention des députés provinciaux sur la fraude électorale, particulièrement en regard des élections organisées en 2023, qui ont été émaillées de plusieurs irrégularités.

« C'est aussi une opportunité pour attirer leur attention sur ce que prévoit la loi électorale en cas de fraude ou de corruption. C'est l'occasion pour les organisateurs d'informer les participants des différentes infractions et fraudes électorales afin d'éviter des soupçons de corruption lors de l'élection du gouverneur et des sénateurs dans la province de la Tshopo », a-t-il indiqué à ACTUALITE.CD

À la Tshopo, la population s'intéresse ces derniers temps au choix du gouverneur qui dirigera cette province. On peut lire, sur les visages des Boyomais, des inquiétudes, une sorte de crainte concernant le choix des députés provinciaux d'un gouverneur de leur choix. Sur les réseaux sociaux, on constate une violence verbale de la part des partisans et des fanatiques des candidats à la gouvernance pour ces élections. Des injures et des propos discourtois prennent de la place, instaurant ainsi une sorte de tension qui s'installe petit à petit au sein des partisans des différents candidats.

Au total, 20 candidats gouverneurs ont été validés par la Cour d'appel de la Tshopo. Par ailleurs, les candidats sénateurs sont au nombre de 63.

Gabriel Makabu, à Kisangani