Le taux de létalité dû au virus Monkeypox a presque doublé en RDC depuis le début de 2024. Il est passé de 4,5% l'année dernière à 8,4℅ cette année avec 155 décès en moins de trois mois.
« En 2023, la RDC a notifié 14.000 cas suspects de la variole Simienne incluant 654 décès dont la létalité est de 4,5%. Alors que depuis janvier 2024, le pays a déjà notifié 1.853 cas suspects de Mpox avec 155 décès pour une létalité de de 8,4% », lit-on dans le communiqué de l'OMS.
L’OMS a aussi indiqué qu’au cours de la même année 2023, pour la première fois, le premier cas de transmission de la variole simienne par contact sexuel était signalé. Elle estime cependant que la communication sur le risque et l'engagement communautaire sont d'une importance cruciale pour faire face aux modes de transmission comme la consommation de la viande de brousse et la transmission par contact sexuelle.
Toutefois, le 27 février, l'Institut national de santé publique (INSP) en collaboration avec le Ministère de la santé et quelques organisations du secteur sanitaire procédait à l'élaboration d'un plan de réponse pour l'épidémie MonkeyPox en République Démocratique du Congo. C'est cela qui ressortait des échanges tenus à Kinshasa le 26 février. Ces échanges portaient sur la capitalisation des efforts et résultats en rapport avec la réponse contre le Mpox en RDC.
Actuellement, le Monkeypox sévit dans 23 provinces sur 26 que compte la République Démocratique du Congo.
Jean-Marie Makuma