Regain d’insécurité à Goma: motos interdites une fois de plus de circuler à partir de 18H00 

Illustration
Photo d'illustration

Les autorités provinciales ont annoncé ce mardi, la décision d'interdire une nouvelle fois la circulation des motos à partir de 18H00 à Goma. La ville de Goma est de nouveau secouée par la recrudescence d'insécurité depuis le début de l'année. Des cambriolages, kidnapping, voire des meurtres par balles refont surface. Plusieurs thèses par le passé ont prouvé que des bandits armés opèrent sur des motos pour commettre leurs forfaits à Goma.

Dans la nuit du mardi à ce mercredi 10 janvier, des bandits réunis opérant en bandes, communément appelées “40 voleurs” ont fait intrusion dans plusieurs maisons au quartier Majengo et à leur passage ils ont tué par balles la secrétaire de l’Union nationale des travailleurs du Congo (UNTC), section du Nord-Kivu. 

En plus, depuis le début de l’année, trois cas de kidnapping ont été enregistrés. Le premier est celui d’un enfant de 3 ans kidnappé depuis le 3 janvier au quartier lac vert. Le deuxième est celui d’une jeune fille, étudiante à l’Université libre des pays de Grands Lacs (ULPGL/Goma) qui a été enlevée depuis la journée du lundi par des inconnus alors qu’elle se rendait à la faculté. Le 3ème cas est celui d’un jeune garçon âgé de moins de 10 ans qui a été enlevé des personnes non identifiées à bord d'une jeep alors qu’il revenait à l’école à Don Bosco Ngangi ce mardi 9 janvier.

Suite à cette montée en flèche de l’insécurité dans la ville de Goma, le conseil provincial de sécurité présidé par le gouverneur militaire le mardi 9 janvier a pris plusieurs mesures sécuritaires: “Il ne sera plus question que les motos circulent à partir de 18 heures”, dit le conseil de sécurité qui ajoute que “des cambistes sont victimes des groupes qui utilisent illégalement des armes, ces derniers doivent également arrêter leurs activités à partir de 18 heures”. 

“Aussi, le conseil provincial de sécurité a promis à la population de cette partie de la province d’ouvrir un poste de police qui aura une mobilité”.

Des décisions qui sont entrées en vigueur à partir de ce mercredi 10 janvier 2024 

Depuis le début de l’année, les quartiers Mugunga et lac vert (Ouest) ont été le théâtre d’une insécurité grandissante caractérisée par des tueries et cambriolages et kidnapping. Au moins 10 personnes ont perdu la vie, certaines par meurtres et d’autres par justice populaire.

Yvonne Kapinga, à Goma