Au moins cinq civils ont été décapités par les combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), lors d’une nouvelle violence perpétrée lundi 8 janvier dans le village de Mateseko, localisé à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Selon la société civile locale qui livre cette nouvelle à ACTUALITÉ.CD, les victimes sont des agriculteurs qui étaient en pleine activité dans leurs champs. Ils sont tous originaires de la cité d’Oicha.
«Toutes les victimes sont des hommes. Les assaillants les ont croisés lundi à 8 heures dans leurs champs et n’ont pas hésité de les massacrer à la machette. Les têtes étaient détachées des corps », témoigne Marcelin Nzanzu, responsable de la société civile de Beu-Manyama, village voisin du lieu du drame.
Quatre corps des victimes ont été levés du lieu du drame hier mardi, un autre corps aujourd’hui mercredi. Ces corps sont acheminés à la morgue de l’hôpital général d’Oicha. D’ailleurs trois corps sont arrivés à la morgue affirme à ACTUALITÉ.CD, Kakule Sekera, l’un des responsables de la morgue d’Oicha.
Les violences prennent de l’ampleur à l’ouest de la route nationale numéro quatre (RN4). Jeudi 4 janvier, quatre autres civils ont péri dans une attaque des rebelles ADF, survenue dans le village voisin de Moliso. Parmi les victimes figuraient une femme et un enfant.
Yassin Kombi