Dans une déclaration publique ce vendredi, l'ambassade des États-Unis d'Amérique a émis une menace de sanctions à l'encontre de toute personne entravant le processus démocratique en République démocratique du Congo (RDC).
« À ce tournant de l’histoire du Congo, il appartient aux institutions congolaises de s’acquitter de leurs mandats constitutionnels avec l’indépendance et l’intégrité auxquelles le peuple congolais s’attend », indique le communiqué.
Les États-Unis ont réaffirmé leur volonté d'utiliser tous les instruments disponibles, y compris les restrictions en matière de visa, pour promouvoir l'obligation de rendre compte à l'égard de toute personne entravant les élections ou minant le processus démocratique.
En 2018, les États-Unis avaient sanctionné Corneille Nangaa, alors président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en raison d'allégations de "corruption persistante" liées aux élections de décembre 2018. Nangaa a été accusé par le Trésor américain d'avoir détourné des fonds opérationnels de la CENI à des fins personnelles et politiques.
Les États-Unis ont exprimé leur confiance dans le gouvernement de la RDC pour garantir la participation sécurisée et significative de tous les Congolais aux élections, indépendamment de leurs affiliations politiques et sans crainte de violence et de représailles.
S'adressant également aux candidats, les États-Unis ont appelé à la promotion d'élections apaisées et crédibles, évitant les déclarations susceptibles de provoquer une escalade et la violence. Ils ont encouragé à résoudre les contentieux conformément à la loi et à respecter la volonté du peuple congolais.
En conclusion, les États-Unis ont souligné que l'attention du monde sera rivée sur la RDC dans les prochains jours, encourageant les Congolais à voter et à déterminer l'orientation future de leur pays.