Ituri : en plus de faire de nouvelles promesses, Félix Tshisekedi dit constater l'amélioration de la situation sécuritaire 

Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession à la présidentielle de 20 décembre prochain était devant le public de Bunia, ce mardi 28 décembre 2023, dans le cadre de la campagne électorale. Lors de son meeting à la tribune officielle de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, il a notamment promis aux jeunes de diminuer le taux de chômage.

"Il y a beaucoup de jeunes qui finissent les études mais manquent d'emploi. Notre priorité était d'abord la paix, ensuite l'énergie (eaux et électricité)... Une fois élu, nous allons développer les secteurs privés pour qu'il y ait du boulot. 

Avec le programme de 145 territoires, nous avons la politique d'agriculture pour que les jeunes aient du travail", a-t-il dit devant la foule.

Cette nouvelle promesse est cependant conditionnée: il lui faut un deuxième mandat à la Présidence.

"Faites-moi confiance avec un deuxième mandat, nous allons faire des agences d'encadrement pour les jeunes entrepreneurs afin que tout jeune ayant un projet soit en mesure de le développer. Nous avons le fonds de garantie pour faciliter aux jeunes entrepreneurs de faire des entreprises", a-t-il rassuré.

Par ailleurs, Félix Tshisekedi a affirmé que la situation sécuritaire s’est améliorée en Ituri.

"Je suis très content que la situation sécuritaire s'améliore lentement, j'ai suivi le problème de guerre qui était ici, ça commence à finir. Vous savez s'il n'y a pas la paix, il n'y a pas aussi moyen de construire un pays, il faut que toute les communautés se tiennent main dans la main tout en se montrant l'amour doivent se demander pardon", a indiqué M. Tshisekedi.

L’Ituri vit les violences armées depuis fin 2017 avec l’avènement de la milice CODECO qui a vu le jour dans le territoire de Djugu avant de se répandre dans d’autres territoires. A son arrivée à la tête du pays il y a près de cinq ans, Félix Tshisekedi s’était montré déterminé à éradiquer l’insécurité caractérisée par des tueries en Ituri. Des années plus tard, malgré l’état de siège décrété dans cette province il y a plus de deux ans, la sécurité n’est toujours pas rétablie. 

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Freddy Upar, à Bunia