Sango ya bomoko : le président de la République n’appartient pas à seule une tribu ni province

Visuel Sango ya bomoko
Visuel Sango ya bomoko

En RDC, les élections générales sont prévues dans un peu moins d’un mois. Mais en attendant, c’est la campagne électorale qui a pris sa vitesse de croisière. Cette période est marquée non seulement par la propagation de fake news à grande échelle mais aussi par des discours de haine à caractère tribal capables de briser la cohésion sociale au sein de nos communautés. La lutte contre tous ces discours et la désinformation est la principale mission de Sango ya bomoko.

Discours collecté : « C'est maintenant ou jamais qu’il faut avoir un président du Sud-Kivu. Nous allons montrer aux Baluba combien Mukwege est fort et soutenu par la population que Félix ».

Il est à noter que le Président de la République n’appartient pas à une tribu ni à une province.  Il est le président de toutes les provinces, tribus et ethnies. En effet, le rôle du président de la République est défini par la constitution de la République. L’article 69 de cette loi fondamentale stipule que le président de la République est le chef de l’Etat. Il représente la nation et est le symbole de l’unité nationale.

C’est dans ce sens que Lydie Kapinga, experte en éducation civique, ajoute que « le Président de la République n'est pas pour une tribu ou une province. Il est le chef de l'Etat. Il représente la nation et est le symbole de l'unité nationale ».

Parmi ses attributions, le président de la République veille notamment au respect de la constitution, en assurant par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux.

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Cet article est réalisé dans le cadre de la vulgarisation du bulletin Sango ya Bomoko, qui collecte et répond aux rumeurs qui circulent dans la communauté pour prévenir le développement de discours de haine, tribalistes et la désinformation capables de briser la cohésion sociale.