Alors que la campagne électorale n’est qu’à sa quatrième journée, le clan de Moise Katumbi dénonce déjà une partialité dans le traitement leur réservé à certains endroits. Candidat Président de la République, le numéro 1 du parti Ensemble pour la République est en tournée en province. Suite à quelques situations confuses, le porte-parole du parti, Hervé Diakiese, avait appelé à une conférence de presse, ce mercredi 22 novembre en début d’après-midi.
Une conférence de presse qui n’a pas finalement eu lieu suite, dit-il, à “une instruction venue d’on ne sait quelle autorité pour nous empêcher de nous réunir”. Cela, bien que “cette salle a été dûment réservée, nous en avons payé les frais qui étaient même modifiés à la hausse”, ajoute Hervé Diakiese qui a fait une déclaration à la presse à défaut de rentrer dans la salle.
Ce que Ensemble pour la République voit d’un très mauvais œil, réfutant toute raison explicative et attribuant le forfait au régime Tshisekedi. Non sans brandir également le fait qu’un le survol et l'atterrissage d'un avion affrété par leur candidat à la présidentielle n’a toujours pas été autorisé alors que les formalités ont été remplies dûment.
“Nous dénonçons fermement cette situation qui de toute façon ne gêne en rien notre détermination à nous mobiliser et à préparer la remise-reprise en janvier 2024, entre Moïse Katumbi et le président sortant. Nous estimons que ceci est une alerte et une mise en garde. Nous ne continuerons pas à accepter ce genre de cas d’arbitraire”, a tonné Hervé Diakiese, porte-parole d’Ensemble pour la République.
Et d’ajouter :
“Ils ont déjà assuré le monopole d’occupation de tous les panneaux publicitaires dans la ville, maintenant, ils commencent à nous empêcher d’accéder dans des salles, mais ça n’empêchera pas le peuple congolais de nous donner ses voix le 20 décembre prochain”.
A propos de l’avion affrété, une réponse de l’Autorité de l'Aviation Civile, datée du 15 novembre et consultée par ACTUALITÉ.CD, exigeait de l'équipe de Moïse Katumbi la soumission de divers documents pour compléter le dossier. Ces documents ont été transmis le 17 novembre pour satisfaire aux exigences requises. Cependant, Ensemble pour la République s'étonne du retard persistant dans l'obtention de cette autorisation pour l'utilisation de l'avion, qui devait être un ajout crucial à la flotte de campagne de Moise Katumbi.