Plus d'un mois après le naufrage le 15 août dernier qui avait fait des morts et des blessés au port d'Oshwe dans la province du Maï-Ndombe, les sinistrés donnent de la voix pour solliciter l'assistance du gouvernement.
Dans une interview à ACTUALITE.CD lundi, le président de la société civile alerte que des blessés continuent à prendre les soins, certains de façon traditionnelle, et d'autres fracturés dépourvus des moyens pour se rendre à Kinshasa afin que des cas graves soient pris en charge.
Fidèle Bokolopa invite le gouvernement provincial à s'activer pour voler au secours de ces compatriotes.
" Que le gouvernement congolais assiste les familles éprouvées, aussi les blessés graves et ceux qui étaient fracturés qui continuent toujours à suivre des soins jusqu'aujourd'hui. Que le Gouvernement provincial s'active pour voir comment assister ces personnes. Il y a des fracturés qui doivent bénéficier des soins à Kinshasa", a déclaré Fidèle Bokolopa, président de la société civile d'Oshwe.
Cette alerte est lancée au moment où les rumeurs se distillent sur les fonds reçus du gouvernement central par la Gouverneure de Maï ndombe pour assister ces sinistrés, cela, un mois après le geste posé par le gouvernement.
Interrogé à ce propos, la Gouverneure Rita Bola annonce sa descente personnelle à Oshwe afin d'aller à la rescousse des personnes touchées. L'autorité provinciale qui ne livre pas la hauteur de l'intervention du gouvernement central, confirme avoir reçu des fonds pour ce faire.
Rita Bola confirme enfin que le gouvernement provincial avait déjà inhumé 18 personnes( bilan définitif) et qu'un geste était localement posé en faveur des sinistrés.
Le 15 août dernier, une embarcation transportant une centaine de personnes dont les fonctionnaires de l'État à destination d'Inongo pour l'obtention des cartes biométriques. La baleinière avait échoué au port pendant ses manœuvres de départ.
Jonathan Mesa, à Bandundu