SARA 2023 : mission accomplie pour GBE Agri DRC en Côte d’Ivoire 

GBE Agri au SARA 2023
GBE Agri au SARA 2023

Le Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales, une aubaine pour les planteurs indépendants de la République Démocratique du Congo que le Groupe Blattner Elwyn Agri via son ONG Développement Rural au Congo #DRC avait amené dans ce pays frère. La Côte d’Ivoire pris comme modèle dans le développement agricole à travers le continent africain, les Congolais des provinces où GBE Agri est opérationnel, à savoir la Mongala, l’Equateur, le Kongo-central, la Tshuapa et la Tshopo ont partagés des expériences avec des planteurs ivoiriens qui réussissent à se développer par l’agriculture et contribuer à placer leur pays parmi les références dans le continent. Bien plus, les cadres et agents du groupe sous la supervision de l’Administrateur Général du GBE Agri Mr Cedric Thaunay, ont aiguisé leurs connaissances à l’issue de ce voyage éclair.  

Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire ?

Le pays des éléphants a une vocation agricole, une vision bien cernée par les pères fondateurs de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Pour preuve entre autres, l'État a aménagé l’espace pour la culture de riz irrigué et a installé les planteurs Villageois. L’état veille à réguler les mouvements d’eau selon le besoin de pomper, remplir ou retenir l’eau qui est le principal ingrédient de la riziculture irriguée. Une planteuse d’Imbolo une localité du Territoire d’Isanga à la province de la Tshopo n’ayant pu se retenir Marie Fengo s’est lâchée « si on pouvait faire pareil chez nous ! Le riz irrigué est plus rentable mais comment canaliser les eaux sinon l’état ? ». Sur ces sites, révoltés, les planteurs de riz et de maïs ont promis de s’impliquer à fond dès le retour à leurs champs respectifs pour améliorer leur rendement.

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À Yamoussoukro, les planteurs congolais ont échangé sur les méthodes et pratiques en vue d’améliorer le rendement et la qualité des cultures. Le casting de qualité effectué par le professeur et guide Nangui a permis aux visiteurs de rencontrer les meilleurs producteurs et semenciers, le top de transformateurs et distributeurs. Les cultures diffèrent certes mais le schéma est presque pareil avec un élément déterminant, la préparation de terrain sans lequel le rendement est compromis. L’accès aux semences n’est pas aisé, ont rapporté les semenciers et producteurs qui ont étalé les difficultés rencontrées et les moyens à quoi ils recourent pour contourner ce danger. Autre difficulté épinglée par les experts, la main d’œuvre, ils ont martelé sur la nécessité de travailler en synergie en racontant leurs histoires à succès pour édifier les interlocuteurs d’Afrique centrale. Même approche pour faire face aux intempéries et autres vols par la volaille et le bétail des produits de champs. La plus importante demeure, les bonnes pratiques pour les meilleurs rendements qui riment avec l’amélioration des revenus. 

De la visite de terrain à l’exposition au SARA

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Au plus grand salon de l’agriculture de l’Afrique de l’Ouest, les planteurs se sont laissé émerveiller par les expositions de différents acteurs intervenant dans la chaîne de valeur de l’agriculture. Le lieu de participer aux panels sur les palmiers à huile, le cacao et l’hévéa, principales cultures effectuées par GBE Agri qui caresse le vœu de s’étendre sur les vivriers. Dans le cadre de la promotion du projet en cours d’implémentation par GBE, les planteurs indépendants et les agents du groupe ont participé activement aux échanges qui portent sur leur nouveau créneau et bien d’autres sujets qui touchent à l’agriculture en général, le cas des expériences des pays du monde réunis à ce salon, les politiques agricoles des uns et des autres, leurs avantages mais aussi des limites ainsi que des perspectives.    

Des plantations à la plage en passant par le tourisme, un agenda minutieusement élaboré pour inciter à l’acte 

Le voyage des planteurs indépendants était ponctué par des aspects touristiques et culturels. Dans le lot des sites visités, l’on note la basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire. Ce plus haut édifice chrétien du monde, est un don du président Houphouët Boigny au Saint Siège. Au-delà des aspects chrétiens et touristiques, la Basilique Notre Dame de la Paix est un élément de survie de la riziculture ivoirienne, tous les bas-fonds situés à gauche en partant vers la basilique étaient occupées par la riziculture et l’eau qui sert à l’irrigation des champs se trouve dans son sein, c’est de là qu’elle est gérée pour assurer la bonne plantation. À Yamoussoukro, la délégation a visité également l’Institut national de Polytechnique dont quelques diplômés travaillent à GBE Agri. Ces ingénieurs agronomes et techniques avaient tenu à stimuler dans le chef des planteurs et d’usine, le goût de la science dont les évidences contribuent à l’agriculture laquelle améliorer des vies des communautés en créant des pôles économiques, gage de la croissance économique souhaitée par le pays. C’est cet objectif que poursuit GBE Agri, son Administrateur général l’a rappelé au SARA.


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Cedric Thaunay a reçu lors de ce voyage, le soutien renouvelé de ses partenaires dans cette aventure, le cas de CASE, CONGO MOTORS PALMELIT, INDIGO et SAVANA qui ont compris et accepté d’accompagner les planteurs indépendants de GBE Agri vers leur autonomisation qui passera à coût sûr par les bonnes pratiques agricoles, lesquelles permettront de rendements durables qui constitueront des pôles économiques autour des plantations de GBE Agri par ricochet du pays. Même discours réitéré par Mme Miss Bangala, Directrice des projets et de communication au sein de GBE Agri dont les prestations à travers les médias locaux ont mis en lumière le potentiel de la République Démocratique du Congo , engagée à reprendre sa place dans l’agriculture. Ce potentiel comprend aussi des ressources humaines dont les planteurs indépendants amenés à ce voyage pour les inciter à augmenter leur production, améliorer la qualité, créer de la valeur, créer des coopératives, d’autonomiser et développer le pays. Comment visiter Abidjan sans la plage ? Il a suffi aux congolais de longer la même avenue après le SARA pour atteindre l’océan Atlantique. C’est sous le son des vagues alors que d’autres se jetaient dans l’eau salée de l’océan que des langues se sont déliées. Aux remerciements des bénéficiaires pour ce voyage, se sont joints l’engagement de doubler d’efforts pour se faire compétitifs au regard des échanges partagés en Côte d’Ivoire avec les planteurs du monde. Au bout de ce voyage, sans stress, les planteurs indépendants se sont mieux expliqués les performances des planteurs qui avaient effectué le voyage précédent dans le même cadre. « Maintenant que j’ai vu et compris , je rentre appliquer, a déclaré un planteur indépendant Sambeya Eliya De Binga à la province de la Mongala. »  La diversification, autre approche approuvée par les visiteurs, un planteur indépendant du Kongo Central Kumbu Mbuka a lâché « pendant que tu attends la récolte de l’hévéa 7 à 9 ans, tu peux chaque année récolter deux fois le riz et le maïs ». GBE a réussi à faire comprendre à ces planteurs indépendants la force de travailler en synergie, Certains l’ont reconnu et se sont prononcés pour cette approche. Dans son monologue, Une planteuse indépendante de palmier à huile de CCP Ndeke au territoire de Basankusu Yvonne Wengela a laisser entendre après la visite du groupe Adam Afrique à Sikensi « nous on est nombreux et beaucoup de gens ne font rien, c’est à nous de les motiver à nous rejoindre, ils apprendront sur le tas ». Motivation, encouragement et engagement, étaient des maîtres mots de ces voyageurs qui ne remercieront jamais assez GBE Agri et ses partenaires SAVANA, INDIGO, CASE, CONGO MOTORS et PALMELIT de qu’ils tendent d’autres initiatives. Les dés sont jetés, aux planteurs indépendants de fructifier les acquis. A GBE de poursuivre sa vocation. 

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Le Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales 2023 d’Abidjan a enregistré plus de 650 millions de dollars d’intentions d’investissements. Signe de la bonne santé de l’agriculture ivoirienne. Signe d’un changement d’époque. Les agricultures africaines, particulièrement résilientes, ont montré leur capacité à innover et performer, à ne plus être de simples fournisseurs de matières premières Elles disposent d’atouts compétitifs exceptionnels, créateurs de richesses et d’emplois. Elles sont en train de s’insérer de manière plus affirmée dans les segments les plus rémunérateurs des chaînes de valeurs mondiales, gage de prospérité pour toutes et tous.

Si Abidjan est doux, Kinshasa est kiesse.