Comparativement aux élections de décembre 2018, où vingt-cinq candidats à la présidence étaient enregistrés à ce stade, le nombre actuel de candidatures est légèrement inférieur, mais l'intérêt pour la plus haute fonction de l'État demeure palpable.
Avant la clôture officielle, dix-sept candidatures avaient été déposées directement auprès de la CENI. Parmi les postulants, nous retrouvons des noms bien connus de la scène politique congolaise, tels que Moïse Katumbi, Martin Fayulu, et Félix Tshisekedi, actuel président.
À la date limite, sept autres candidatures sont venues enrichir la liste, parmi lesquelles celle de Jean-Claude Baende, ancien gouverneur de la province de l'Équateur, et Delly Sesanga, figure politique influente.
La CENI a annoncé que les numéros attribués aux candidats sur la liste provisoire seront considérés comme définitifs pour la campagne électorale à venir.
Le calendrier électoral prévoit désormais plusieurs étapes importantes, notamment la délibération par l'Assemblée Plénière de la CENI, la publication de la liste provisoire des candidats, et la notification aux candidats déclarés irrecevables. Le dépôt et le traitement des recours en contestation des listes des candidatures devant la Cour constitutionnelle font également partie du processus.
La publication finale de la liste des candidats à l'élection présidentielle est prévue pour le 18 novembre 2023, conformément à la loi électorale.
Ces élections présidentielles s'annoncent comme un moment crucial dans l'histoire politique de la RDC, avec un large éventail de candidats cherchant à diriger le pays vers l'avenir. Le verdict des urnes en décembre déterminera le prochain leader du Congo.
Par Clément MUAMBA