Grâce à GBE Agri, les planteurs indépendants congolais ont renforcé leurs capacités dans le secteur du maïs et du riz à Abidjan

Les planteurs indépendants
Les planteurs indépendants congolais à Abidjan

GBE Agri, dont le leitmotiv est le développement des communautés par des bonnes pratiques, a offert aux planteurs indépendants des provinces où le groupe mène ses activités, un voyage de renforcement des capacités en Côte d'Ivoire. Sous la supervision de docteur Nangui Jacob, enseignant à l'Ecole Supérieure d'Agronomie de Yamoussoukro, l'itinéraire technique du riz a commencé par la rencontre du meilleur producteur Yao Kouakou Marcel au site aménagé par l'état ivoirien pour le riz irrigué.

Yao Kouakou, qui fait partie des planteurs installés sur ce site par l'État, est producteur-s'émanciper certifié.  Pour lui, l'eau étant le principal ingrédient du riz irrigué, doit être bien entretenue. L'état a fait un barrage qu'on ouvre et ferme selon le besoin. Mais en amont, la préparation du terrain détermine le développement du riz. Le producteur-semencier recourt à plusieurs variétés de riz et grâce à la culture intensive appliquée, il arrive à 8 à 9 tonnes à l'hectare selon les espèces pour des cycles allant de 3 à 4 mois.

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L'expert a épinglé au rang des difficultés, la semence et la main d'œuvre mais aussi le temps sec qui brouille la récolte. Quant aux oiseaux, pour éviter qu'ils mangent le riz, les graminées naturelles aménagées est l'alternative. Yao Kouakou Marcel a martelé sur la nécessité de la communauté pour un bon rendement. D'un champ à un autre, les planteurs indépendants ont rencontré Nazaire Yao NGESA à petit Bouaké, un des périmètres de riz du premier président ivoirien offert à ses collaborateurs avant sa mort. 

Ce producteur propose plusieurs variétés dont celle conseillée aux diabétiques arrivés en phase de repiquage. Le producteur a insisté sur le respect des étapes pour un bon rendement.  Le nettoyage, le laboratoire, la pépinière, le repiquage, la mise en eau, le vidange d'eau. Après le champ, c'est à l'usine que les planteurs étaient conviés. A la rizerie d'Agrim, docteur Nangui Jacob, détenteur d'usine de transformation du riz a expliqué toutes les étapes du paddy, entendez état de riz non. Décortiquée jusqu'à la mise en sac en passant par le nettoyage, le décorticage et le blanchiment. Bien plus, rien n'est jeté, les déchets sont répartis en balle de riz et son de riz dont l'agronome se sert et vend le reste aux autres planteurs et éleveurs.

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L'autre culture visitée, c'est celle du maïs. C'est avec le producteur-semencier Kouakou Kouassi Bernard que les planteurs ont parcouru l'itinéraire technique. La préparation de terrain, étape importante pour le maïs. Kouakou Kouassi recourt à 3 manières pour semer, le tracteur, la brouette et manuelle pour un cycle de 105 jours. Ce semencier a reconnu l'insuffisance de laboratoire dans son pays et dit perdre 1 à 2 tonnes de semence par an. Dans son usine, les sous-produits servent à l’élevage et au champ. Pour les planteurs, il est très clair que l'itinéraire technique doit bien être respecté pour des résultats escomptés. L'accès à la bonne semence est importante pour la culture intensive.

Les planteurs congolais ont lors de cette visite en Côte d'Ivoire, tiré des leçons quant au recours aux engrais. La visite de l'institut National Polytechnique de Yamoussoukro a incité dans le chef des planteurs, le goût de la formation pour la capacité professionnelle agricole pour eux et surtout leurs progénitures, gage de développement des communautés, vœux de GBE Agri qui ne lésine pas sur les moyens et grâce à l'appui de ses partenaires PALMELIT, DRC, CASE, CONGO MOTORS, INDIGO, SAVANA la transformation des  communautés pour une croissance économie durable passe inéluctablement par les bonnes pratiques. Comme le dit l’ADG Monsieur Cédric Thaunay, pour faire des villages autour de nos plantations des pôles économiques.