La mobilisation se poursuit au niveau national et international pour exiger la libération de Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint de Actualite.cd et correspondant de Jeune Afrique en RDC transféré jeudi 14 septembre dernier à la prison centrale de Makala.
A son tour, le Syndicat national des Journalistes (SNJ) en France a appelé à la libération de Stanis Bujakera.
"Le Syndicat national des journalistes, affilié à la fédération internationale des journalistes, dénonce cette atteinte inadmissible à la liberté de la presse, et réclame la libération immédiate de notre confrère. Informer n'est pas un délit. Le SNJ apporte tout son soutien à la rédaction de Jeune Afrique, et aux proches de Stanis Bujakera Tshiamala", lit-on dans le communiqué publié vendredi.
Stanis Bujakera a été interpellé le 8 septembre à l’aéroport de Ndjili alors qu'il voulait se rendre à Lubumbashi. Officiellement placé sous mandat d’arrêt provisoire le lundi 11 septembre, il avait été transféré ce jeudi 14 septembre à la prison de Makala. Son placement en détention préventive a été confirmé ce vendredi 15 septembre, pour une durée de 15 jours. Ses avocats ont fait appel.
Les autorités congolaises lui reprochent la « propagation de faux bruits » et la « diffusion de fausses informations », à la suite d'un article publié le 31 août sur le site web de Jeune Afrique, non signé de lui, concernant le meurtre de l’ancien ministre et député congolais Chérubin Okende.
Clément MUAMBA