L’Inspection Général des Finances (IGF) sous la houlette de son chef de service Jules Alingete Key tient à l'implication de toutes les couches sociales du pays dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics en République Démocratique du Congo. C’est dans ce cadre qu’il faut situer la présence de Jules Alingete Key, patron de l’IGF à la conférence organisée par l’Institut Supérieure de Commerce de Kinshasa (ISC/K) lundi 14 août 2023 autour du thème :" les menaces et opportunités de la lutte contre la corruption en RDC avec comme sous thème la numérisation est-elle une solution magique ? ".
Prenant la parole à cette occasion, le gendarme financier Jules Alingete Key a rappelé à l’auditoire que lorsqu’il s’agit de la corruption, il ne faut pas être complaisant d'autant plus que les conséquences de la corruption vont bien au-delà des perceptions et sont néfastes à la nation. À l'en croire, la question de la corruption est intimement liée à celle du développement, plus elle est accrue moins les innovations sont enregistrées et la croissance économique chute.
" Nous sommes toujours très ravis d’échanger avec les différentes couches de la population congolaise sur les résultats produits par l’inspection général des finances dans la lutte contre la corruption déclenchée dans notre pays depuis l’avènement de son Excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’Etat en 2019, qui a fait de ce fléau un élément important de ces préoccupations. Et comme vous le savez depuis 2020 l’IGF a été redynamisée en vue d’accompagner efficacement cette vision du chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption et l’implémentation de la bonne gouvernance pour redorer le blason de la RDC sur le plan Internationale ", a fait savoir Jules Alingete Key dans des propos rapportés par la cellule de communication de l'IGF.
Et de poursuivre :
" Nous avons échangé avec le corps académique et les étudiants sur les réalisations en matière de lutte contre la corruption et sensibiliser l’assemblée sur les méfaits de la corruption de manière à ce que nous ayons aujourd’hui des congolais engagés qui accompagnent cette vision du chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption. Nous remercions son excellence Monsieur le Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire qui ont permis que nous puissions avoir cette conférence et espérons que ce ne sera pas la dernière rencontre autour du sujet ".
Pour sa part, aux côtés de Jules Alingete Key, le Directeur Général de l’ISC a tablé sur la numérisation dans l’éradication de la corruption en milieu universitaire. Pour le numéro Un de l'ISC, la corruption est une réalité sociologique qui gangrène profondément la société congolaise.
" Elle se manifeste sous plusieurs formes : Madesu ya bana, na mela mwa mayi, solola bien, oza kilos,… toutes ses conception pour aboutir à un seul résultat, la perception d’un cadeau en espèce ou en nature. Principalement dans les services publics de la RDC et rend difficile la lutte contre le réseau énorme que représente la corruption dans la société congolaise ", a-t-il fait remarquer lors de son intervention
Pour combattre ce poison longtemps consommé en RDC, le DG de l’ISC, le professeur NYONSABA SEBIGUNDA Edson prône l’utilisation du mobile banking via l’application OPTsolution, comme une des solutions pour lutter contre la corruption dans le milieu universitaire.
Depuis l'accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême et la nomination de Jules Alingete Key à la tête de ce service public rattaché à la présidence de la République, l’Inspection générale des Finances fait de la lutte contre les détournements et les malversations financières son cheval de bataille pour combattre les antivaleurs ancrés dans les institutions publiques, l'œuvre qui est saluée par la population congolaise.
L’IGF joue un grand rôle dans la mobilisation des recettes publiques avec sa patrouille financière. Cette patrouille financière générale dans les finances publiques, d'après Jules Alingete, reste la clé principale de l’éradication des antivaleurs dans la gestion publique.
Clément MUAMBA