Le processus électoral suit son cours en RDC malgré différentes protestations des parties prenantes, notamment celles de l’opposition politique. Si une frange de cette opposition a tout de même décidé de rejoindre le processus électoral tout en gardant les revendications pour des élections libres, transparentes, fiables ; le cas de Martin Fayulu est tout autre, il reste ferme sur ses positions.
Pour le leader de l’ECiDé, il ne peut pas avoir des élections de qualité, sans un audit externe du fichier électoral par un organe réputé. Ce que la CENI n’entend pas de cette oreille. La centrale électorale a répondu à cette préoccupation, soulignant que l’audit externe n’est pas une une exigence légale mais plutôt une activité calendaire retenue dans son plan d'actions et ne peut être à réaliser à nouveau que sur un argumentaire solide.
Ce mercredi 12 juillet, Fayulu qui dénonce une “fraude électorale” en perspective, a annoncé une campagne de mobilisation pour préparer le peuple à l’utilisation de l’article 64 de la constitution, lequel stipule, dans alinéa premier, que tout congolais a le droit de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la constitution.