La RDC est sous le choc du décès par assassinat de Chérubin Okende, député nationale et ancien ministre des transports. Depuis ce jeudi 13 juillet, avec la découverte de son corps sans vie, entaché de sang, criblé de balles, dans sa voiture ; de nombreuses voix s’élèvent contre cet acte ignoble. Dans la sphère politique, diplomatique ou côté société civile, chaque camp ou personnellement, les uns et les autres réclament et formulent des demandes quant à ce qui doit être fait maintenant que le pire est arrivé.
Des Etats-Unis à la France, en passant par le Royaume-Uni ; de Ensemble pour la République à la Présidence, en passant par le FCC, Lamuka et l’assemblée nationale ; ou encore de Moïse Katumbi à Denis Mukwege, en passant par Martin Fayulu, Matata Ponyo et Claudel Lubaya, la sidération est totale, mais les recommandations et les qualifications de ce fait ne sont pas forcément les mêmes.
Ensemble pour la République, auquel faisait partie Chérubin Okende, a dit toute sa consternation après avoir appris ce décès qu’il qualifie de crime d’Etat. Pour élucider les circonstances du meurtre de ce député national et ancien ministre des transports, le gouvernement congolais annonce une enquête “pluridisciplinaire” à laquelle seront associés des services étrangers.