Caricature : quand les kidnappeurs misent sur le mauvais cheval

Caricature ACTUALITE.CD
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La ville de Kinshasa vit avec la peur au ventre depuis quelques semaines face à l'insécurité grandissante caractérisée par des cas d'enlèvements dans les transports en commun, principalement dans les taxis communément appelés “Ketch”. Dans leur mode opératoire, ces malfaiteurs privilégient d’avoir une femme à leur service pour gagner la confiance des passagers. Par la suite, ils terrorisent, ravissent les biens et lâchent les personnes piégées à leur propre sort.

La rue parle même de trafic d’organes une fois piégé par les kidnappeurs. Ce que le gouvernement et la police rejettent, affirmant qu’ils n’ont pas enregistré des cas pareils après enquêtes. Quoi qu’il en soit, les usagers des transports en commun, à Kinshasa, vivent avec méfiance. Ce qui a, tant soit peu, rassuré depuis le week-end dernier, ce sont les mesures prises par les autorités pour lutter contre ce phénomène. Une série d’actions dont des patrouilles mixtes avec différents services de sécurité sont établies, également des check-points pour traquer les inciviques.

Le point d’orgue a été l'arrestation des dizaines de présumés auteurs de ces actes. Parmi eux, 23 civils armés dont 6 jeunes femmes et 4 policiers. 3 voitures, 7 motos, 5 machettes, un fusil et des cagoules ont été saisis. Ils ont été déférés devant la justice dans une procédure de flagrance. Le tribunal de grande instance de la Gombe les a condamnés à la peine capitale, une seule prévenue a écopé de deux ans de prison avec sursis.