Caricature : boycotter les jeux de la francophonie égale… au boycott de nos minerais 

Photo d'illustration
Caricature Kash

A 25 jours du début des neuvièmes jeux de la francophonie à Kinshasa, les nouvelles ne sont pas forcément bonnes. Aussi bien du côté des participants que de l’organisation. De ce point de vue, certaines infrastructures ne sont pas encore prêtes. Il s’agit notamment des stades Tata Raphaël et des martyrs, qui doivent recevoir les épreuves sportives, ou encore du village des jeux implantés à l’Université de Kinshasa.

Ce retard dans les infrastructures, mélangé à des inquiétude sur la sécurité ou la santé, produit comme conséquence, le retrait, jusqu’ici d’un Etat participant et de la réduction des effectifs de certains. Le Québec ne participera pas, le Nouveau-Brunswick a sensiblement réduit sa délégation à plus de 50% et la Fédération Wallonie-Bruxelles ne prendra pas part aux épreuves sportives.

Le comité national de ces jeux ne cessent de rappeler et d’insister que cet événement aura bel et bien lieu dans la capitale congolaise, du 28 juillet au 6 août prochain. Cet événement est censé recevoir plus de 3.600 athlètes et artistes de l’espace francophone, venant de 41 Etats membres et gouvernements. L’arrivée de premières délégations à Kinshasa est prévue pour le 13 juillet.