Le Conseil de l’Union Européenne prévient que toute personne qui constituerait un obstacle “à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d'élections en RDC, qui est impliquée dans de graves violations des droits de l'homme ou dans des atteintes graves à ces droits, ainsi que les personnes responsables d'entretenir le conflit armé, l'instabilité et l'insécurité ou d'inciter à la violence”, serait sanctionnée.
La RDC s'apprête à organiser les élections générales en décembre prochain.
En plus, “le Conseil est également prêt à inscrire sur la liste ceux qui exploitent la fragilité de la situation en RDC, notamment en exploitant des ressources naturelles et des espèces sauvages ou en en faisant le commerce de manière illicite”
Le Conseil de l’Union européenne a annoncé ce lundi qu’elle a décidé aussi de retirer de la liste des sanctions Kalev Mutondo et Emmanuel Ramazani Shadary. Ils faisaient l’objet des restrictions à cause “de leur implication dans des violations des droits de l'homme et de leur rôle dans l'entrave au processus électoral de 2018”.
Sanctionnés en décembre 2016 et en mai 2017, Kalev et Shadary plaidaient depuis 2018 pour l’annulation des sanctions qu’ils considèrent comme illégales. Ils demandaient aussi que le Conseil européen soit condamné. Leurs requêtes en contestation des mesures restrictives avaient été formellement déposées en mars 2018.