La fédération de Ensemble pour la République ville de Kikwit dénonce un agenda caché visant à exclure son leader de la course à la présidentielle de 2023, autour des perquisitions des résidences de Moïse Katumbi et de son Conseiller spécial Salomon Idi Kalonda.
Dans une interview accordée ce samedi à ACTUALITÉ.CD, le président fédéral, Jean Kitoko parle d'un recul grave de l'État de droit en RDC. Il dit inacceptable qu'une résidence soit perquisitionnée en l'absence de son propriétaire.
Ensemble ville de Kikwit exige par ailleurs la libération, sans condition, de Salomon kalonda et appelle la population à la vigilance face à ce qu'il qualifie des dérives dictatoriales du pouvoir en place.
« Dénonçons avec la dernière énergie, l'arrestation de Salomon SK Della, Conseiller spécial de notre président National Moïse Katumbi. Ces perquisitions marquent le recul de la démocratie dans notre pays, et l'État de droit n'existe même plus. Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de Monsieur Salomon Idi, la libération de l'espace politique pour que notre président Katumbi puisse continuer son safari dans l'ouest du pays », déclare-t-il.
Et de renchérir :
« Tout ce qui se passe aujourd'hui est un agenda caché et l'objet, c'est d'écarter le président Moïse Katumbi de la course à la présidentielle de 2023. Hier c'était les affaires mercenaires des maisons et aujourd'hui c'est le problème de loi Tshiani et maintenant le port d'arme. Qu'à cela ne tienne, nous demandons à tout congolais d'être vigilant », conclut-il.
Jonathan Mesa, à Bandundu