Moise Katumbi n’a pas pu se rendre au Kongo central mardi. Il en a été empêché par la Police vers Mitendi, au sortir de Kinshasa. Laquelle Police répondait aux ordres du conseil provincial de sécurité du Kongo-central. La décision a été très critiquée par l’entourage du candidat proclamé à la présidentielle et de ses alliés de circonstance?
« En empêchant Moïse Katumbi de circuler librement dans son pays, Tshisekedi assume désormais ouvertement sa dérive dictatoriale. En RDC, le viol répété de la Constitution est devenu banalité. Katumbi ne sacrifiera pas sa population. Nous reviendrons », a déclaré Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de l’ancien gouverneur.
Martin Fayulu a également apporté son soutien: "Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moïse Katumbi de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30: «Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi.» Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable », a-t-il dit.
Même son de cloche de la part de Matata Ponyo: « Je viens d’apprendre que Moïse Katumbi, candidat Président de la République, a été interdit de se rendre au Kongo central. Je trouve cette obstruction aux libertés de Moïse comme anticonstitutionnelle et inacceptable. Cette violation de droits de l’homme rappelle la dictature ».
La même posture est adoptée par Delly Sesanga : « Je condamne l’interdiction faite à Moise Katumbi de se rendre en toute liberté au Kongo central. En restreignant sans raison la liberté d’aller et venir dans un Etat dit démocratique, la dérive du régime atteint un point de rupture du pacte Républicain qui appelle à son rejet total art.64 ».
Suite à cet incident, Guy Bandu, gouverneur du Kongo central a été convoqué à Kinshasa par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur.