Incendie à l’académie des beaux-arts : l’atelier de menuiserie parti en feu

Incendie à l'Académie des beaux arts
Incendie à l'Académie des beaux arts

Un feu dévorant s’est invité à l’académie des beaux-arts, en fin de soirée du lundi 10 avril. Il a touché uniquement l’atelier de menuiserie qui se trouve du côté des humanités, proche des ateliers de peinture. Bois, métaux, machines et bien d’autres matériels ont été sévèrement consumés. Le feu était tel qu’il a même pris les arbres qui entourent l’atelier dirigé par le professeur Tshibanda.

Ce dernier est arrivé sur le lieu au moment où le feu montait de plein fouet, et ensemble avec quelques étudiants qui habitent dans l’enceinte de cet établissement, ils ont fait appel aux pompiers pour atténuer la situation. Selon les témoignages recueillis sur place, ça n’a pas été facile d’en arriver à mettre fin aux flammes de feu qui ne se laissaient pas aussi facilement approcher.

A en croire les travailleurs et d’autres personnes qui ont vécu ce drame, l’origine de cet incendie est partie du travail des ajusteurs qui travaillaient à souder une porte de l’atelier dans la soirée, et les étincelles ont pu toucher les tôles, la poussière et autres matières qui ont fait circuler le feu dans l’atelier entier. Ce n’est pas la première fois que les travaux d’ajustement se font aussi proche de l’atelier de menuiserie, apprend-on, ce qui présentait déjà un risque d’en arriver où nous en sommes.

La situation a aussi été critique parce que les étudiants et élèves sont en vacances. La plupart de ceux qui habitent sur le site ont regagné leurs domiciles dans la cité, ce qui explique le retard dans la recherche d’une solution urgente. Ce mardi matin, il y a toujours de la fumée et un peu de chaleur se dégage des matériels consumés. Le regret est total pour les travailleurs et l’angoisse est inexplicable tant le dégât est incommensurable.

Ce matin, tout le monde ne fait que constater. Des travailleurs à l’atelier regrettent de nouvelles machines parties en fumée, pensent à un recul inexplicable dans le travail ; ne sachant pas comment se procurer de nouveau les matériels le plus vite. Même réaction du côté des étudiants rencontrés sur place. Certains ont perdu des outils de travail qu’ils font fabriquer dans l’atelier.

Le dégât est tel que presque rien n’est récupérable. Mais le bilan est en cours. L’atelier de menuiserie sert, entre autres, à la fabrication des meubles, châssis, chevalets.

Emmanuel Kuzamba