RDC : les défenseurs des droits de l’homme outillés pour une communication responsable

Ordinateurn
Ph. ACTUALITE.CD

Les sessions de formation Webinaire à l’intention des membres des organisations de la société civile partenaires des réseaux de protection des défenseurs des droits humains sur la gestion de la communication dans les médias sociaux se sont clôturées ce vendredi 10 mars. Organisé par Le centre Carter, à travers son programme Maison des droits de l’homme (MDH), cet atelier avait pour but d’améliorer le niveau de communication des participants et les amener à concevoir des messages sur les réseaux sociaux pouvant contribuer au plaidoyer auprès des autorités politico-administratives pour l’amélioration des droits humains.

Au premier jour de cette formation,  les participants ont décelé plusieurs définitions du concept “Communication”, qui se résume par l’action de communiquer, de transmettre et d’informer. Les deux autres séances se sont penchées sur la gestion de la communication des médias sociaux.

« Le centre Carter qui a organisé cette formation par le biais du programme de droits de l'homme a remarqué que les défenseurs de droits de l'homme sont victimes de beaucoup d'enlèvement et arrestation. Pour l’organisateur, cela est dû aux messages qu’ils véhiculent. Ils ne communiquent pas bien sur les réseaux sociaux. Parfois ils écrivent des informations qui ne sont pas vérifiées ou encore fausses et par conséquent, ils sont interpellés.  Il fallait leur montrer comment communiquer et les 7 canaux de communication », a expliqué Grâce Israëlla Kandungu, formatrice,  présidente de l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) et coordonnatrice du Réseau des femmes leaders pour l’accès à la parole (RFLAP).

Et d'ajouter :

« Nous avons recommandé aux défenseurs de droits de l'homme d'utiliser plus Facebook Twitter, TiK ToK. On s'est dit qu’on peut rattraper les jeunes qui sont là en faisant des vidéos instructives. On les a conseillés aussi d'avoir un site web parce que ça montre la crédibilité de l'organisation. Aussi d'utiliser l'e-mail parce que c'est le contact permanent qu'une association doit maintenir avec ses partenaires.  Le grand message, c’est que nous les avons appelés à une communication responsable c'est-à-dire ils doivent vérifier leurs informations avant de le mettre sur la place publique », a-t-elle conclu.

Par ailleurs,  La tenue de cette formation se résume par le fait que les organisations des défenseurs des droits humains sont confrontées à plusieurs défis notamment le défi lié à la communication surtout dans l’utilisation des médias sociaux.

Cette formation a regroupé les organisations de la société civile membres des six réseaux de protection partenaires des provinces notamment celles du Haut Katanga, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Kinshasa, Kasaï -Central et du Kasaï Oriental.

Grâce Guka