RDC: déjà plus de 800 000 déplacés suite à la réactivation du M23

Les déplacés se rapprochant de Goma
Les déplacés se rapprochant de Goma

En un an, plus de 800 000 personnes ont été affectées par la reprise des combats entre les forces congolaises et le M23, selon les autorités et les agences humanitaires des Nations Unies. 

Mercredi dernier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que plus de 20 000 personnes ont fui de chez elles dans le Nord-Kivu, suite aux affrontements entre l’Armée congolaise et le M23.  Les habitants de la zone de Kibirizi, à environ 120 kilomètres de Goma, ont été forcés de fuir les combats dans les villages environnants. Ce, en dépit d’un cessez-le-feu censé avoir lieu mardi dans "dans toute la région orientale de la RDC", selon le dernier calendrier annoncé le 3 mars à Luanda par la présidence angolaise.

L’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu était attendue. Les autorités angolaises pensaient avoir franchi un cap dans la médiation. Elles espéraient que la journée de mardi 7 mars serait à marquer d’une pierre blanche.

Même Emmanuel Macron avait fait de cette nouvelle date butoir, une étape à partir de laquelle de nouvelles options dont des sanctions doivent être levées en cas de non tenue des engagements. 

A la place du cessez-le-feu, de nouveaux affrontements ont été enregistrés. Le M23 a lancé également une offensive autour de Kirotshe et Shasha.

Les Nations Unies appellent toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire, à protéger les civils et à garantir l’accès aux populations qui ont besoin d’une aide humanitaire.