Le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe) fait encore parler de lui à cause du regain d'insécurité. Au moins 15 personnes ont été tuées lors des attaques d’hommes armés ce mercredi 8 mars au village Kinsele, le long de la RN17, à la limite entre les provinces de Maï-Ndombe et Kinshasa. Bien avant Kinsele, une personne a été tuée mardi à Mekwo et 8 autres à Tobakita par les mêmes assaillants. Ce qui fait au total 24 morts enregistrés du mardi à ce mercredi 8 mars dans cette partie de Maï ndombe.
Il s’agit à ce stade d’un bilan provisoire, selon le député national élu de Kwamouth Guy Musomo.
"Il y a eu affrontements aujourd'hui vers 5 heures du matin à Kinsele, il y a un bilan provisoire de 15 morts mais avant Kinsele, il y a eu encore des affrontements à Tobakita à quelques 12 kilomètres de Kinsele. Là on dénombre 8 morts et à Menkwo là aussi ces assaillants ont tué une personne, un enseignant qui serait responsable de l'église catholique", a déclaré le député national élu de Kwamouth Guy Musomo.
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Cet élu plaide pour le redéploiement de l’armée qui a été remplacée par la police lorsque la situation semblait se stabiliser. "Malgré les assurances qu'on a donné au gouvernement selon lesquelles il y a l'accalmie dans le territoire de Kwamouth, il n'en est pas question", a-t-il indiqué.
"En une semaine, on a dénombré plusieurs morts et beaucoup d'affrontements. Nous pouvons dire que tout ce qu'on est en train de nous raconter, qu'on a restauré la paix dans le territoire de Kwamouth est une fausse information. Nous demandons que la sécurité puisse être renforcée parce qu'on a pris la résolution par le gouvernement, de faire partir les militaires en les remplaçant par les policiers, cette façon de faire a échoué", a-t-il conclu.
La société civile de Kwamouth confirme le bilan de 15 morts à Kwamouth, un mort à Menkwo et parle par contre de 3 morts à Tobakita. Déjà, des alertes ont été données quant à la recrudescence de l'insécurité à Kwamouth.
Jonathan Mesa à Kenge