Kwamouth : la société civile alerte sur les tracasseries causées par les assaillants lors des embarcations sur le fleuve Congo

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Infographie ACTUALITE.CD

La société civile de Kwamouth annonce que le calme n'est pas encore totalement rétabli dans cette partie de la province de Maï-Ndombe en proie aux atrocités entre les peuples Teke et Yaka en conflit depuis juin 2022.

Le président Martin Suta indique que depuis tout ce temps, les assaillants tracassent les embarcations sur le fleuve Congo dans tous les sens. Ça se passe notamment aux villages Nkana, Empunu, Ebali et Kunzulu. Cela en sus des taxes que perçoivent, sur cette ligne, les services officiels.

" Les assaillants font la tracasserie, c'est-à-dire, ils taxent les baleinières à chaque fois que ça accoste dans les villages. Les agents de l'État demandent ce qui est prévu par la loi et eux aussi, à leur niveau, taxent les baleinières comme une structure organisée. Cela se passe dans les villages Nkana, Nkambadi, Komansiro, Empunu, Ebali et Kunzulu. Ils ont une structure organisée qui taxe chaque fois les baleinières ", a indiqué Martin Suta, président de la société civile de Kwamouth.

Il invite le gouvernement congolais à intervenir pour mettre fin à cette pratique qui risque de décourager les commerçants qui empruntent cette ligne.

C'est par cette unique ligne que les embarcations provenant de Bandundu-ville et les entités voisines, d’Inongo, Mushie et autres localités de Maï-Ndombe, passent pour arriver à Kinshasa.

C'est depuis juin 2022 que des morts sont comptés dans cette partie de la province. Au total plus de 200 personnes y ont péri et plus de 50 au territoire de Bagata.

Jonathan Mesa, à Bandundu