Festival amani : plus de 7 000 festivaliers à l’ouverture, cap sur la deuxième journée

Festival Amani
Ph. ACTUALITE.CD

Même si la situation sécuritaire demeure inquiétante dans certains coins à l’Est de la RDC, le Festival amani se tient, toujours dans le contexte de recherche de la paix. Les organisateurs et de nombreux bénévoles ont bravé cette impasse, tenant le festival à Bukavu, au Sud-Kivu pour la première fois. Dans cette première journée, les organisateurs estiment à plus de 7 000 participants dans différentes activités.

Le Festival amani qui est tenu par des bénévoles est un événement culturel de grande envergure dans la région des Grands Lacs et d'Afrique. Au-delà des concerts, le festival est un cadre de discussion sur la paix et le développement dans la région, de proposition de soutien pour les jeunes entrepreneurs et d’encouragement de l'esprit de solidarité et de compassion.

Une vingtaine de stands des associations, organisations non gouvernementales et agences de l’ONU étaient à visiter à l’entrée du site du festival, installé à l’athénée d’Ibanda. Innoss’b, Master B Shako, des danseurs locaux, Joy, Papy Kerro, Fanfare du Kivu et bien d’autres se sont produits. Les activités se tiennent toute la journée.

« Nous sommes là pour passer un message de paix, d’unité et d’amour aussi. On en a besoin parce que tout l’Est a toujours été sous l’insécurité et ça ne s’arrête pas. Mais nous, on a besoin d’être soudés », a dit Innoss’b après sa prestation.

Ce samedi 11 février, Kazambe Vianey ouvrira la scène, déjà à 13h30. Les power boys le suivront avant de passer un moment de Slam avec Yekima de bel art. Mayaya Santa et Nay Wa Mitego se suivront respectivement avant que Kevin Mabele ne clôture la journée, à 19h50. Les groupes Fanfare du Kivu, Umoja, Tambourinaires du Burundi et Famille Franga Mbele font également partie de la programmation.

Dans les panels, il y aura une table ronde sur l’innovation au cœur des incubateurs d’entreprises et un forum socio-politique sur la cohésion sociale et la paix dans les grands lacs.

Emmanuel Kuzamba, à Bukavu