RDC : le Secrétaire général à l'économie rassure que tout est mis en œuvre pour préserver le pouvoir d'achat et améliorer la situation du secteur pétrolier

Le gouvernement, par le biais du ministère de l'économie nationale s'est exprimé sur la nouvelle structure des prix des produits pétroliers en vigueur depuis lundi 30 mai dernier. À en croire Célestin Twite, Secrétaire Général à l'économie nationale, le réajustement des prix de carburant était inévitable face à la conjoncture internationale actuelle.

Il a indiqué que l’augmentation du prix de carburant à la pompe fait suite au choc exogène. Le conflit entre la Russie et  l’Ukraine a accentué  l’instabilité des prix du pétrole sur le marché international.

 En RDC, rassure-t-il, la situation est nettement mieux pour les consommateurs locaux qui bénéficient des subventions de l’État afin qu'il n'y est pas surchauffe sur le marché des biens et autres services.

"Le gouvernement de la République fournit des efforts sans relâche pour préserver le pouvoir d'achat de la population congolaise. À ce jour,si on pouvait appliquer la vérité des prix à la pompe un litre d'essence à Kinshasa quand je regarde les valeurs de fin mai devrait coûter 4606 FC le litre hors aujourd'hui le litre à Kinshasa coûte 2345 FC le litre, ça c'est l'effort du gouvernement, le gap, la différence qui est pratiquement de 2261 FC/litre soit à peu près 96% sont pris en charge par le gouvernement de la République et depuis l'avènement du ministre Nicolas Kazadi à la tête du ministère de l'économie nationale il fournit énormément d'effort pour payer les pertes et manques à gagner à la profession pétrolière afin de garantir le renouvellement des stocks. L'État congolais fait des efforts incroyable pour prendre en charge à peu près 96% du coût réel des produits pétroliers à la pompe par la subvention à la profession pétrolière pour payer ces pertes et manques à gagner", a déclaré devant la presse ce jeudi 10 juin 2022 Célestin Twite, Secrétaire Général à l'économie nationale.

Il a rassuré que le gouvernement est entrain de tout mettre en œuvre pour tenter de stabiliser la situation des produits pétroliers en RDC. Il a indiqué que le gouvernement est entrain d'explorer d'autres pistes pour ne pas subir beaucoup le choc de la subvention à l'endroit des opérateurs pétroliers.

"Le comité d'amortissement et de suivi des prix des produits pétroliers est entrain de s'atteler à présenter au ministre de l'économie nationale le niveau de la créance qui doit être payer à la profession pétrolière concernant la période du dernier semestre 2021. Il faut que les pétroliers disposent des moyens c'est en fonction des moyens qu'elle planifie les commandes un seul bateau bien entendu ne suffit pas mais il y a des efforts qui sont fournis. Les stratégies sont entrain d'être mises en place pour que d'ici là qu'on revienne à une situation normale. Vous savez que tout ce qui se passe entre la Russie et L'Ukraine ne favorise pas pratiquement la gestion de cette question là, c'est très important ce conflit là a touché plusieurs pays du monde", a laissé entendre le SG à l'économie nationale.

Et de poursuivre :

"Le gouvernement de la République fournit beaucoup d'efforts que nous avons les prix qui sont affichés aujourd'hui. Comparaison n'est pas raison dit-on quand vous allez en France on est à 2 euros le litre vous pouvez convertir en franc congolais et vous allez voir mais nous nous sommes à 1 USD quelque chose par rapport à ça vous devez comprendre qu'il y a beaucoup d'efforts qui sont consentis par l'État Congolais et donc on est entrain d'explorer des nouveaux marchés pour voir où est-ce que pratiquement les sociétés pétrolières peuvent acquérir ces produits là à un bon prix de manière à réduire de manière drastique ces pertes et manques à gagner tout ça c'est dans le programme du gouvernement du ministre de l'économie nationale actuel Nicolas Kazadi".

Depuis le début de la crise russo-ukrainienne, le gouvernement de la République a déjà modifié à deux reprises la structure des prix des produits pétroliers. La dernière date du 28 mai et a été entrée en vigueur en date du lundi 30 mai 2022.

Selon le communiqué du ministère de l’Economie nationale, la nouvelle structure révèle ce qui suit : l'essence passe à 2 345 FC le litre dans la partie ouest du pays. Pour le reste, le gasoil et le pétrole passent respectivement à 2 335 FC et 1 950 FC dans la même zone géographique. La tendance haussière s’est affichée également pour les carburants d’aviation (Jet A1) qui passent à 2 996 FC pour les vols internationaux et 1 725 FC pour les vols nationaux dans la partie ouest du pays.

Clément MUAMBA