La Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable est arrivée ce mercredi 01 Juin 2022 à Stockholm en Suède. Ève Bazaïba Masudi à la tête de la délégation congolaise composée notamment de Monsieur Olivier Mondonge, Directeur de cabinet adjoint du Chef de l'État, ont pris part du 02 au 03 Juin 2022 à la commémoration du cinquantenaire de la Conférence Internationale sur l'Environnement (Stockholm+50) sous le thème : "Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance".
C'est Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU, qui a procédé à l'ouverture de la séance inaugurale de cette réunion de haut niveau après le mot du Roi de Suède Charles XVI Gustave qui a rappelé les réalisations de la Conférence de Stockholm sur l'Environnement humain tenue en 1972 en avertissant que le monde n'a pas "50 ans de plus pour inverser la tendance ou le développement".
"Nous avons les outils pour rendre la planète saine, il nous faut à présent les utiliser ", interpelle-t-il.
Stockholm+50 commémore la Conférence des Nations-unies sur l'environnement humain de 1972 et célèbre les 50 ans d'action environnementale mondiale. En reconnaissant l'importance du multilatéralisme pour la lutte contre la triple crise planétaire de la Terre : du climat, de la nature et de la pollution, l'événement vise à servir de tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la Décennie d'action des Nations-Unies en vue d'atteindre les objectifs de développement durable, l’accord de Paris sur le changement climatique, le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, et à encourager l'adoption de plans de redressement écologiques à la suite de la COVID-19.
« J’appelle à mettre fin, maintenant, à notre guerre insensée et suicidaire contre la nature », a déclaré, ce matin, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’ouverture de la réunion internationale Stockholm+50 marquant le cinquantième anniversaire de la conférence historique tenue dans la capitale suédoise en 1972 qui fut à l’origine du mouvement environnemental mondial.
La Directrice exécutive du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), Mme Inger Andersen, qui assume le rôle de Secrétaire générale de Stockholm+50, a rappelé qu’en 1972, des leaders visionnaires -Olof Palme, Indira Gandhi et Maurice Strong- avaient averti que le monde était en danger et avaient donné la voie à suivre pour parvenir à une planète saine, une population en bonne santé et des économies saines. « Nous les avons écoutés », a-t-elle salué en notant que 50 ans plus tard, nous avons des accords et des processus pour couvrir tous les défis environnementaux: changements climatiques, perte en biodiversité, pollution et gaspillage.
« Nous sommes réunis pour nous acquitter de nos promesses et de nos engagements pour les générations futures », a annoncé Mme Magdalena Andersson, Première Ministre de la Suède et Coprésidente de Stockholm+50 avec le Président du Kenya, M. Uhuru Kenyatta.
Ce dernier a rappelé que la Conférence des Nations Unies sur l’environnement de 1972 avait été la première conférence internationale à mettre en exergue les liens indissociables entre développement, pauvreté et environnement, comme inscrit dans le Déclaration de Stockholm du 16 juin 1972. Cette année-là avait aussi été marquée par la création du PNUE et son installation à Nairobi, s’est remémoré M. Kenyatta en exhortant les États Membres à continuer de le soutenir vigoureusement.
Le bilan des progrès réalisés en un demi-siècle n’a pas fait oublier la « triple crise planétaire » évoquée par tous les participants. Sur un ton grave, M. Guterres a appelé les dirigeants de tous les secteurs à « nous sortir de ce pétrin »: une « urgence climatique » qui tue et déplace chaque année plus de personnes, une « dégradation des écosystèmes » qui compromet le bien-être de trois milliards de personnes, et une vague croissante de « pollution et déchets » qui coûte neuf millions de vies par an.
La cérémonie commémorative précédant l’ouverture de la conférence a été lancée par un spectacle original de jeunes artistes, en présence du Roi Carl XVI Gustaf de Suède. Le souverain a observé que le monde dispose des outils pour rendre la planète plus saine: « il est temps de les utiliser ».