Le député national et Président de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ), Augustin Mulumba s'est réjoui de l'adoption par l'Assemblée plénière de la proposition de loi électorale initiée par le G13. Il a fait savoir que le travail de la commission se basait sur la ligne droite des options déjà levées lors de la plénière.
"La commission vient de réaliser ses rêves en faisant passer le rapport d'abord qui a si duré dans notre commission pendant 10 jours, c'est un texte qui est passé en revue par la grande plénière, nous avons parlé des thématiques qui sont bien connues et qui ont été votées par l'ensemble de notre plénière et aujourd'hui nous avons soumis ça à l'exercice de la plénière qui est passé à un vote massif de ce texte. C'est pour vous dire que la loi électorale est passée, nous l'envoyons maintenant à la seconde lecture à la chambre sœur de notre parlement", a déclaré devant la presse à l'issue de la plénière du jeudi 2 juin 2022 Augustin Mulumba.
Pour lui, certaines innovations suggérées par le G13, étaient en violation de la constitution. Sur ce, il revient sur certaines innovations retenues par sa commission.
"Les collègues ont proposé certaines innovations qui touchaient à la constitution, voilà pourquoi l'Assemblée plénière souverainement de sa position on a élagué certaines innovations mais les innovations qui sont restées tels que par exemple le vote semi électronique, on a gardé ce vote avec un régime exhaustif, il y a aussi parmi les innovations nous avons ajouté à l'article 13 l'insertion de 50% des femmes, les listes qui vont déposer 50% des femmes seront exemptées du paiement de la caution. Le seuil surtout n'a pas été abordé dans notre texte aujourd'hui mais le seuil demeure, le seuil c'est un système qui va rationaliser le système électoral, le seuil n'a pas été du tout mauvais ce sont les gens qui l'ont diabolisé, le seuil reste à 1% comme vous le connaissez bien", a-t-il détaillé.
Sans débat article par article, la loi électorale réformée a été adoptée in globo à l'unanimité par les députés nationaux (405/405). Cette manière de voter a été contestée par les députés nationaux proches de Moïse Katumbi qui d'après eux n'est pas conforme aux us et coutumes parlementaires en République Démocratique du Congo.
Les députés nationaux de l'opposition n'ont pas pris part aux travaux de cette proposition de loi. Ils appellent à un dialogue en dehors des institutions afin de dégager le consensus sur les grandes options liées au processus électoral en cours.
Clément MUAMBA