Le parti politique de l'ancien premier ministre Adolphe Muzito s'est exprimé, le samedi 30 avril, sur la croissance des discours à caractère tribal entre les ressortissants du Grand Bandundu et ceux du Grand Kasaï. Ce parti politique appelle les autorités locales à se concerter pour barrer la route à la recrudescence du tribalisme entre le Bandundu et le Kasaï.
"Nouvel élan étant que parti de gauche descendant de Lumumba ce dernier est mort pour l'unité du peuple congolais et du Congo ne peut admettre, après 62 ans d'indépendance en plein 21e siècle, que les congolais puissent se haïr mutuellement. Le Bandundois, le Kasaïens, les Katangais sont tenus de vivre en harmonie sur toutes l'étendue du territoire national. Nous demandons en plus au gouverneur des province du Kwilu, du Kwango du Maï-Ndombe et du Kasaï de se concerter pour régler les conflits qui règnent entre les différentes tribus dans le respect des lois de la république. Nous appelons aux autorités locales de trouver rapidement une solution à cette tension créée au Kasaï", a déclaré Albert Mukulubundu, porte-parole de Nouvel élan.
Il a par ailleurs décrié la gestion de la République par le pouvoir actuel, selon le parti de Muzito, ce régime n'est pas au service du peuple congolais.
"La coalition au pouvoir est responsable de la situation actuelle, car elle a prouvé aux yeux du monde son incompétence. Des fonds détournés pouvaient servir à la création des emplois. Il s'observe malheureusement depuis l'arrivée frauduleuse au pouvoir du régime Tshisekedi, selon l'Odep il y a eu détournement de 680 Millions USD dans le projet de 100 jours, 400 Millions USD de RAM, 15 millions USD de rétrocommission des pétroliers, 27 millions USD pour l'achat de jeeps palissade aux députés. Selon l'IGF, 7 millions USD des fonds Covid soit 13 Millions de projet Tshilejelu etc. Tous ceux-là montrent que ce régime n'est pas au service du peuple congolais", a-t-il ajouté.
Le problème du régionalisme et du tribalisme est très envenimé à la veille des échéances électorales, lors des élections de 2018, les ressortissants du Bandundu et du Kasaï ont eu à s'affronter et des discours de la haine se sont suivis. Récemment Félix Tshisekedi vient de clôturer les assises dans Haut-Katanga sur cohabitation pacifique entre le peuple Katangais et Kasaïen.
Ivan Kasongo