Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, a salué l'implication et l'assiduité de ses collègues députés nationaux au cours du débat général sur la réforme de la loi électorale, qui s’est clôturé ce mardi à l’Assemblée nationale.
Malgré l'absence d'une grande partie d'élus de l'opposition, Christophe Mboso estime que l'Union sacrée de la nation (USN) a démontré qu'elle est capable de traiter les problèmes de la République dans le souci de sauvegarder l'intérêt général.
« Nous venons d'épuiser la liste de tous les orateurs inscrits pour prendre la parole, au total 90 intervenants ont pris la parole au cours de ce débat général durant trois jours. Chers collègues merci beaucoup pour la participation active et nombreuse à ces trois séances de débat général. Vous avez démontré à l'opinion que l'Union sacrée est capable de traiter les problèmes du pays rien que dans le souci de sauvegarder l'intérêt général. Vous l'avez fait, vous l'avez démontré, vous avez été critiques, vous avez dit des choses que l'opposition aurait dû dire, vous avez tout dit, vous n'avez rien raté », a déclaré Christophe Mboso dans son discours de clôture de ce débat général.
Durant ces trois jours consacrés au débat général sur la réforme de la loi électorale, les députés nationaux du FCC et Lamuka ont multiplié des déclarations de rejet à ce processus. Ces élus exigent un dialogue en dehors des institutions en vue de dégager un consensus autour du processus électoral en cours. Ce n'est qu'au dernier jour qu'un groupe d'élus avait rejoint le débat. Christophe Mboso avait salué d'ailleurs l'esprit républicain qui les caractérise.
Le député national Delly Sesanga, porte-parole des initiateurs de la proposition de loi modifiant la loi électorale a sollicité et obtenu 72 heures pour rencontrer les préoccupations soulevées par les députés lors des trois jours du débat général. Après les réponses des initiateurs, la plénière pourra se prononcer sur la recevabilité ou non du texte sous examen.
Si la proposition de loi est déclarée recevable, elle sera envoyée à la commission politique administrative et juridique de l'Assemblée nationale pour un examen approfondi.
Clément MUAMBA et Berith YAKITENGE