Grève à l'ESU: Sama Lukonde encourage Muhindo Nzangi à poursuivre les discussions avec les associations des professeurs, des chefs des travaux et assistants, administratifs 

L'année académique 2021-2022 a été officiellement lancée le mercredi 5 janvier dernier par le ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) Muhindo Nzangi. Cette nouvelle rentrée académique à coïncidé avec la grève des professeurs mais aussi des assistants, chefs des travaux et administratifs qui exigent au gouvernement l'amélioration des conditions de travail.

Lors de la 35e réunion du Conseil des Ministres, le tout premier de l'année 2022, le Premier Ministre Sama Lukonde a demandé au ministre de tutelle de poursuivre le dialogue avec les grévistes afin de garantir l'apaisement tout au long de cette nouvelle année académique.

"Le Premier Ministre et Chef du gouvernement a terminé son propos en rappelant que le gouvernement entend poursuivre sa politique de dialogue avec les différents corps sociaux pour cette nouvelle année. C'est dans cet ordre qu'il a encouragé le ministre de l'ESU à poursuivre les discussions avec les associations des professeurs, des chefs des travaux et assistants, administratifs et garantir ainsi la tenue apaisée de l'année académique qui a été lancée mercredi 5 janvier 2022", a dit Patrick Muyaya dans le compte-rendu fait à l'issue de la réunion de vendredi 7 janvier 2021.

Parmi les revendications des scientifiques, il y a entre autres, la mécanisation des nouvelles unités qui travaillent depuis 5 ans, 10 ans sans être payées, la correction en grade de ceux qui sont promus chefs des travaux mais qui sont encore payés comme assistants premier mandat, qui ont soutenu leurs thèses et devenus docteurs mais continuent à être payés comme chefs des travaux ou assistants premier ou deuxième mandat, l'application de la tension salariale, la réduction des écarts entre les professeurs et les scientifiques ; l'allocation d'une bourse locale des recherches, etc. 

Lors du lancement de l'année académique mercredi 5 janvier, le ministre de l’ESU a affirmé être conscient des difficultés à résoudre tous les problèmes posés dans son secteur. Il a fait remarquer qu’il y a vingt-sept mille employés non payés parmi le personnel de l’ESU, mais le budget alloué à son secteur n’est pas suffisant. Il estime que la solution passe par le dialogue.

Clément Muamba