Covid-19 : un possible confinement envisagé en RDC après la découverte d’un nouveau variant en Afrique du Sud

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Agents de riposte contre la Covid-19 à Kolwezi/Ph. droits tiers

Le ministre de la santé publique, Dr Jean Jacques Mbungani a, au cours du conseil des ministres vendredi, fait le point sur la situation de la pandémie de Covid-19 après la découverte d’un nouveau variant en Afrique du Sud et la hausse des cas de contamination en Europe. Le gouvernement propose notamment un possible confinement en vue de limiter la propagation de la maladie.

"Au regard de la montée du taux de contamination en Europe et de la découverte d’un nouveau variant en Afrique Australe, il [ministre de la santé] a proposé au Gouvernement une série de mesures pour prévenir contre une éventuelle nouvelle vague. Il s’agit notamment de : la restriction des mouvements des personnes : possible confinement, renforcement du couvre-feu, limitation des rassemblements, réaménagement du travail dans l’Administration ; la surveillance renforcée au niveau des frontières avec notamment des Tests Rapides antigéniques ou PCR rapide à l’entrée et à la sortie ; la surveillance génomique : identification et caractérisation moléculaire des variants préoccupants venant de l’extérieur ou de l’intérieur...", dit le compte-rendu du conseil des minitres.

A cela s’ajoutent aussi « la standardisation de la prise en charge au niveau des Centres de Traitement Covid19 à travers des protocoles des prises en charge médicale, fourniture des médicaments et bombonnes d’oxygène aux hôpitaux et amélioration de la référence médicale ; la sensibilisation et la promotion des gestes barrières : lavage des mains, port du maque et distanciation sociale ».

Le Comité Multisectoriel de riposte devra se réunir pour examiner ces mesures avant une éventuelle mise en application. Pendant ce temps, la vaccination va se poursuivre.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé le 24 novembre dernier l’apparition d’un nouveau variant de la pandémie. Ce variant baptisé « Omicron » présente « un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes », dit l’OMS.