Après plus de trois semaines de détention à l’auditorat militaire dans l’affaire du meurtre des experts de l’ONU en 2017, le journaliste Sosthène Kambidi, correspondant d’ACTUALITE.CD et de l’AFP dans la région du Kasaï, a été relaxé provisoirement ce mardi 12 octobre. Il a comparu deux fois en tant que témoin dans cette affaire. Le journaliste a regagné son domicile. Il ne pourra comparaître que si la Cour a besoin de lui.
M. Kambidi a été arrêté le 20 septembre dernier pendant qu’il était en séjour à Kinshasa. D’abord détenu au cachot de l’auditorat militaire où il a subi un interrogatoire, il a été transféré par la suite à Kananga pour la reprise du procès aux côtés des nouveaux témoins.
La justice militaire voulait savoir comment le journaliste a obtenu rapidement la vidéo du meurtre de ces experts soit quelques heures seulement après leur exécution par les miliciens.
Ainsi, à l’occasion de sa première comparution, jeudi 30 septembre dernier lors d’une audience publique, le correspondant d’ACTUALITE.CD expliquait avoir vu pour la première fois cette vidéo le dimanche 16 avril 2017 dans le téléphone d'un avocat qui fréquente la même église que lui. Il a précisé être entré en sa possession le lendemain auprès de cet homme.