La CENCO et l’ECC détiennent des enregistrements qui étayent leur position par rapport à la candidature de Denis Kadima: « On a enregistré parce que la fois passée on a été victimes des mensonges » 

LES confessions religieuses
Ph. ACTUALITE.CD

Les catholiques et les protestants ne veulent pas de la candidature de Denis Kadima. Ils expliquent que c’est un dossier entaché des plusieurs irrégularités dont des menaces et des tentatives de corruption. A ceux qui évoquent les preuves, la CENCO et l’ECC disent détenir des enregistrements. 

« Considérer la CENCO et l’ECC comme des tribalistes est une injure grave. C’est une récupération politicienne. C’est pour cela qu’on évoque le rôle du chef de l’Etat comme garant de la cohésion nationale. Cette histoire de tribaliste a commencé à l’époque des échanges sur Malonda. Certains avaient inventé une histoire selon laquelle le Cardinal aurait donné un mot d’ordre pour écarter les candidats kasaiens. Cela nous avait peiné, malheureusement nous avons eu du mal à prouver », a expliqué l’Abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la CENCO. 

L’expérience aurait rendus sages les catholiques et les protestants: « Suite à ces mensonges-là, nous avons pris la décision d’enregistrer les choses qui permettront de prouver et de nous défendre au cas où ils changent de version comme ils sont habitués ».

Ces preuves seront transmises au président de l’Assemblée nationale.

« On a voulu rencontrer le chef de l’Etat pour lui donner la primeur de ces choses délicates. Ce sont des choses très délicates en politique. Cela peut aller dans tous les sens. Comme le président de la République a dit qu’il n’est pas disponible pour des raisons qu’il a évoquées, on s'entend à ce que le bureau de l’Assemblée nationale nous reçoive. On lui donnera ces preuves. On a enregistré parce que la fois passée on a été victime de mensonges. Comme on a eu à faire aux mêmes personnes, on a eu le réflexe d’être très prudents », a ajouté l’Abbé Donatien N’shole.