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RDC: « le pouvoir ne devrait pas avoir sur son dos, hormis le FCC, LAMUKA et probablement Ensemble, l'ECC et la CENCO », murmure t-on du côté des catholiques
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- Politique
- Vendredi 30 juillet 2021 - 07:52
L’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et l’Eglise catholique se retrouvent une fois de plus ce vendredi. Cette réunion dite de la dernière chance a pour but de casser le statu quo et de permettre un consensus autour du candidat à la présidence de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). La plénière débute à 8h30 au siège de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).
Les protestants attendent que les six confessions religieuses, qui ont déjà élaboré un procès-verbal désignant Denis Kadima comme successeur de Corneille Nangaa, reviennent à la table des négociations « sans triomphalisme ».
Ils sont même prêts à retirer les dossiers de Bernard Lututala et de Daniel Kawata pour favoriser le consensus. Ils insistent cependant pour que le candidat au profit duquel les pressions sont exercées sur les religieux ne passe pas.
Dans les discussions, le nom de Roger Bimwala a été évoqué comme troisième voix.« C’est un Député provincial de la ville de Kinshasa », dénoncent-on du côté des catholiques qui ne sont pas non plus à l’aise avec la notion du vote pour mettre fin au débat.
« ECC et CENCO font plus de 80% de la population. Logiquement, plus grande pondération que toutes mises ensemble lors du vote ou consensus », explique-t-on.
Les catholiques brandissent également l’argument de l’expertise et leur engagement électoral ces dernières années.
« L'Église catholique est la seule confession qui remplit toutes les conditions d'éligibilité prévues à l'article 10 de la loi organique : expertise et expérience avérée sur les questions électorales », ajoute un membre de la CENCO.
Et d’ajouter:
« Le pouvoir ne devrait pas avoir sur son dos, hormis le FCC, LAMUKA et probablement Ensemble, l'ECC et la CENCO ».
La plénière de ce vendredi risque d’être longue et mouvementée.
