Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé ce jeudi avoir arrêté des présumés poseurs de bombes artisanales dans la ville de Beni (Nord-Kivu).
Il s’agit d’un réseau dont l’effectif des membres n’est pas connu. Les personnes présentées à la presse ce jour, dont le chef de bande, constituent d’après l’armée, l’échantillon.
Selon le porte-parole de l'armée à Beni, les membres de ce réseau ont été arrêtés ce mercredi à Biakato, à la limite entre la province du Nord-Kivu et celle de l'Ituri. Ces assaillants détenaient 153 pièces d'explosifs et 20 détonateurs, selon le porte-parole des opérations sokola 1.
« Ce groupe a été arrêté hier (mercredi) à la barrière de Biakato chapeauté par monsieur Kakule avec au moins 150 pièces d'explosifs TNT et 20 détonateurs, en provenance de Butembo pour Biakato. Il s'agit des poseurs des bombes qui explosaient ici à Beni. Après avoir demandé les documents, le monsieur a pris fuite pour la première fois et nous sommes restés avec son téléphone, après exploitation, nous sommes tombés sur le commandant de ce réseau monsieur Venas, qui est en route vers Beni », explique le lieutenant Anthony Mualushayi.
D’autres parmi ces assaillants étaient arrêtés à la cité frontalière de Kasindi, il y a plusieurs jours.
Trois attaques à bombes artisanales, revendiquées par le groupe État islamique ont été enregistrées fin juin dernier dans la ville de Beni. Des attaques qui ont fait quatre blessés côté population et un Kamikaze décédé dans une explosion. La première attaque avait visé une Eglise catholique. Selon l'armée, au total 9 bombes ont été piégées et trois ont fait des victimes.
Yassin Kombi