Maniema : 5 femmes kidnappées depuis plus d’un an par la milice Malaïka recouvrent leur liberté

Un artère principale de la ville de Kindu.

Cinq (5) femmes détenues en otage depuis plus d’une année par la milice Malaïka ont recouvré, ce lundi 12 juillet, leur liberté à Salamabila dans le territoire de Kabambare au sud de la province du Maniema. 

Selon les informations données à ACTUALITE.CD par le porte-parole du Gouverneur ad intérim, parmi ces cinq femmes, quatre sont d’une même famille vivant dans le village Matchapano dans le secteur des Bangu Bangu. Elles ont été enlevées depuis le 13 mars 2020 alors qu’elles exerçaient leurs activités champêtres dans la forêt de Kariya. Maître Maxim Kaseya ajoute que la 5ème femme est originaire du village Mombese, dans le secteur des Bangu Bangu Baheùba. Mère d’enfants, elle avait été enlevée un peu plus tôt, le 2 janvier 2020.

Sept autres personnes parmi lesquelles deux médecins et deux activistes locaux des droits humains ont recouvré leur liberté lundi dernier.

Le gouverneur ad intérim Affani Idrissa Mangala a procédé, le week-end dernier, au lancement de la caravane de paix. Cette initiative, selon la cellule de communication du Gouverneur ad intérim, vise à mobiliser tout le monde en vue de rétablir la paix dans le territoire de Kabambare, épicentre de l’insécurité dans la partie sud de la province du Maniema.

Contexte

Le Sud de la province du Maniema connaît, depuis 2016, un activisme des groupes armés avec la présence de plusieurs factions de la milice Malaïka. Ce groupe armé, constitué des populations autochtones, mènent des attaques, tueries et kidnapping. Ils protestent contre le non-respect du cahier de charge signé avec Namoya Mining, filiale de Groupe Banro Corporation, une société de droit canadien. La firme a annoncé en juin 2020 avoir vendu sa mine d’or de Namoya à Shomka Resources Ltd, dans laquelle la société chinoise Baiyin International Investments détient une participation minoritaire.

Chadrac Londe, à Kindu