L’OMS estime, dans son communiqué de ce jeudi 1er juillet, que la demande en oxygène en Afrique, est désormais évaluée à 50% plus élevée que celle de la première vague de Covid-19, à cause de l’augmentation des cas positifs et d’hospitalisations.
« Avec l’augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations sur tout le continent, l’OMS estime que la demande d’oxygène en Afrique est désormais 50% plus élevée que lors du pic de la première vague il y a un an. Des milliers de bouteilles d’oxygène sont en cours d’approvisionnement pour l’Ouganda, la Zambie, la Namibie, le Zimbabwe et le Rwanda», a déclaré l’OMS qui veut aider les pays à augmenter leur production d’oxygène.
Et d’ajouter : «Dans les semaines à venir, l’OMS disposera d’un stock régional de concentrateurs d’oxygène, de tests de diagnostic rapide et d’autres fournitures essentielles. Tout ce matériel d’urgence pourra être déployé rapidement dans les pays qui en ont besoin ».
Cette troisième vague intervient, ajoute l’OMS, alors que le continent doit faire face à une pénurie de vaccins. Seules 15 millions de personnes, soit 1,2% seulement de la population africaine, sont entièrement vaccinées, contre 11% des personnes dans le monde et plus de 46% des personnes au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Thérèse Ntumba