« 60 ans après les indépendances, les états africains, consciemment infantilisés, se retrouvent à Paris pour parler avec fierté du financement de leurs économies, en présence des institutions de Bretton Wood, qui les criblent de dettes et qui n’ont jamais développé un seul pays », écrivait Lubaya Claudel André à l’ouverture du sommet de Paris sur le financement des économies africaines.
Et d’ajouter:
« Sur la mappemonde, l’Afrique est le grand continent, hélas réduit pour justifier sa sous-représentation. Tous ces forums France-Afrique, Usa-Afrique, Chine-Afrique, Russie-Afrique ne sont que de l’aliénation mentale des états incapables d’assumer leurs destins ».
Pour rappel, une trentaine de chefs d’État et de Gouvernement ainsi que des dirigeants d’organisations internationales ont participé à ce sommet sur le financement des économies africaines. Ces assises font suite à la diffusion d’une tribune de 18 dirigeants africains et européens, publiée le 15 avril 2020, en faveur d’une mobilisation de la communauté internationale pour affronter les conséquences de la crise sanitaire et économique causée en Afrique par la pandémie.