Insécurité à Kananga : les forces vives exigent le maintien de la Monusco

Ph. ACTUALITE.CD

Des représentants de plusieurs structures de la société civile et des anonymes ont organisé ce mercredi 24 mars une caravane motorisée dans les rues de Kananga à l'occasion de la première visite de Bintou Keita, nouvelle cheffe de la Monusco.

Les organisateurs de la caravane brandissaient des calicots sur lesquels étaient écrits des messages dénonçant l'immobilisme des autorités face à l'insécurité qui sévit sur la ville depuis bientôt six mois.

La caravane a eu pour point de chute le bureau de la Monusco à Kananga. Les organisateurs tenaient à être reçus par la cheffe de la Monusco. Faute de disponibilité, ils ont été reçus par le chef de bureau de la Monusco/Kananga à qui ils ont transmis par écrit leur déclaration. Dans celle-ci,on peut lire notamment : " (...) Maintenir la Monusco dans la région du Kasaï à travers son bureau de Kananga vu l'état précaire de la sécurité ". 

Le chef de bureau de la Monusco a promis de transmettre fidèlement la déclaration des forces  vives.

En octobre 2020, David Gresly, alors représentant spécial adjoint du Secrétaire général en RDC, annonçait que la Monusco, à travers son plan de retrait progressif, allait quitter la région du Kasai pour se concentrer sur les violences dans l’Est du pays. 

« Dans ce plan, dans cette stratégie, on a indiqué qu’on va quitter la région du Kasaï, et peut-être après le Tanganyika. Mais dans les zones comme ici, le Nord-Kivu, on va rester jusqu’à ce qu’on puisse avoir vraiment une paix durable », disait-il.

Sosthène Kambidi