Union sacrée : les groupes parlementaires MS-G7, AMK & Alliés et MLC/ADN déplorent « les contre-vérités » de Kabund au sujet des discussions entre Tshisekedi, Katumbi et Bemba

Les députés membres des groupes parlementaires MS-G7, AMK & Alliés et MLC/ADN à l’Assemblée nationale se sont réunis ce mercredi 20 janvier pour se prononcer au sujet des propos tenus par leur collègue Jean Marc Kabund mardi, devant les députés FCC qui ont adhéré à l’Union sacrée.

En effet, parant des récentes rencontres entre Tshisekedi, Katumbi et Bemba, le président a.i de l’UDPS a affirmé que les présidents d’Ensemble pour la République et du Mouvement de libération du Congo sont « venus tuer l'Union sacrée », en réclamant des postes.

Pour les députés pro Katumbi et Bemba, « ces propos ne reflètent nullement la quintessence de la rencontre qui a eu lieu entre le Chef de l'Etat et nos deux leaders ».

« La seule option étant la poursuite des discussions au sein de la Task-force dans l'intérêt du peuple congolais qui aspire à une vraie rupture avec les antivaleurs et au véritable changement dans la gouvernance dans notre pays », disent ces députés dans leur déclaration.

Aucune décision définitive n’ayant été prise, Kabund n’a pas « honoré l’obligation de réserve », disent-ils.

« Les groupes parlementaires MS-G7, AMK et Alliés et MLC/ADN déplorent les contre-vérités proférées par l'honorable Jean Marc Kabund, qui n'honorent ni son rang, ni l'obligation de réserve, impératif exigé de tout homme aspirant à des hautes responsabilités d'Etat ».

Après avoir participé à la destitution du bureau Mabunda à l’Assemblée nationale, Tshisekedi, Katumbi et Bemba étaient en phase de négocier les postes des responsabilités dans la prochaine équipe gouvernementale ainsi qu’à la chambre basse du parlement. Ce qui n’a pas visiblement avancé.

La question de la charte de l’Union sacrée était aussi au menu des rencontres. Moise Katumbi et Jean Pierre Bemba estiment qu’il faut mettre en place un cadre qui permettra à l’union sacrée d’avoir une base à partir de laquelle la collaboration va se fonder. Mais à ce point, les discussions sont bloquées entre les trois parties.

Germain Lobo