Le BCNUDH condamne les propos de Barnabé Wimana, salue l’action de la justice et l’appelle à se saisir aussi d’autres faits similaires 

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Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) condamne la montée la violence verbale ainsi que les menaces de mort dans les discours politiques. Il « rappelle depuis plusieurs mois aux acteurs politiques et leaders d’opinion que les messages incitatifs à la haine et à la violence ainsi que les menaces de mort sont incompatibles avec la liberté d’opinion et d’expression ».

Et d’ajouter: 

« Ils constituent également des violations de la législation Nationale et du droit international des droits l’homme ». 

Le BCNUDH se penche particulièrement sur le cas de Barnabé Wimana et salue l’action prise par les autorités judiciaires. Il les invite également à se saisir promptement de faits similaires. 

Le président national du Rassemblement des leaders congolais a été condamné à trois ans de servitude pénale, 2 millions des Francs Congolais et 10.000 dollars de dommages-intérêts. Il a été reconnu coupable après des propos incitant à la violence contre le Chef de l’Etat. Le jugement a été rendu ce samedi 28 novembre 2020 par le tribunal de grande instance de Kinshasa de Kinshasa/Gombe siégeant en procédure de flagrance.