Consultations en RDC : "le Grand Équateur veut la requalification de l'action de l'État et la refondation de l'action gouvernementale" (Jacques Ndjoli)

Le député national Jacques Ndjoli et d'autres élus du Grand Equateur après consultations au Palais de la Nation/Ph ACTUALITE.CD

La délégation des élus et gouverneurs des provinces de l'ex-province de l'Equateur ont été reçus ce jeudi 5 novembre par le Président de la République Félix Tshisekedi dans le cadre des consultations nationales en vue de la création de l'Union sacrée.

La délégation du Grand Équateur soutient l'initiative du Chef de l'État et demande de requalifier l’action de ce dernier et refonder l'action du gouvernement pour le développement du pays. Parce que, constate la délégation, l'administration et la justice ne fonctionne presque pas au pays.

"Le grand Équateur est venu voir le Chef de l'État à son invitation pour partager directement avec lui, le sens et la quintessence de son discours du 23 octobre 2020. C'est autour de ce message important sur la requalification de l'action de l'État et la refondation de l'action gouvernementale que nous avons  échangé avec le chef de l'État. Le grand Équateur veut la requalification de l'action de l'État parce que sur les 8 points soulignés par le chef de l'État, l'équateur remarque que l'administration ne fonctionne pas, la territoriale ne marche pas, la magistrature a des difficultés de réforme. Il est important que la nation puisse les redéfinir dans la cohésion et dans la cohérence. Quelque soit le nom que vous voulez donner, c'est qui est important c'est le Congo toutes ces questions", a expliqué le député national Jacques N'djoli, élu de Boende territoire (province de Tshuapa). 

Pour faire d'une pierre deux coups, la délégation du Grand Équateur a lancé également une invitation au chef de l'État pour une tournée dans la région de l’Equateur dont une grande partie n'a pas bénéficié des actions gouvernementales depuis la mort de l'ancien président Joseph Mobutu.

"Nous avons lancé l'invitation au chef de l'État parce depuis que Mobutu est parti il y a des parties comme la Tshuapa qui ne reçoit ni le Chef de l'État ni le Premier ministre.", a conclu Jacques N'djoli.

Débutées depuis lundi 2 novembre dernier les consultations initiées par le chef de l'État vont se poursuivre ce vendredi. 

Ivan Kasongo