Haut-Katanga : la Police annonce l’arrestation d’une dizaine de présumés « criminels » dont des miliciens Bakata Katanga 

Le général Louis Second Karawa, chef de la police au Haut-Katanga/Ph ACTUALITE.CD

La Police nationale congolaise (PNC) a annoncé ce mercredi 14 octobre à Lubumbashi, l’arrestation de 14 présumés « criminels », auteurs de l’insécurité dans les villes et d’autres contrées du Haut-Katanga. Ces prévenus, parmi lesquels des miliciens Bakata Katanga ont été présentés par les services généraux des renseignements de la police au commissaire divisionnaire adjoint Louis Segond Karawa.

Ces personnes arrêtées sont réparties en deux groupes. Il s'agit de ceux qui sont à la base de l'insécurité dans les villes de Lubumbashi et Likasi, mais aussi de quelques présumés éléments Bakata Katanga qui avaient fait incursion dans la ville de Lubumbashi le 26 septembre dernier.

« Au total, 14 dont 7 présumés bandits et 7 présumés Bakata Katanga. Dans le premier groupe des Mai-Mai qui avaient fait incursion à Lubumbashi le 26 septembre dernier, nous avons Ngoy Mwilambwe, c'est lui qui faisait des cérémonies au cimetière Kashamata avant l'incursion. Nous avons également Mulongo Bupe arrêté dans le territoire de Kasenga, une dame arrêtée au quartier Zambia provenant de Kabondo dianda dans le Haut-Lomami. Quant au deuxième groupe, il est constitué des 7 présumés criminels à la base de l'insécurité dans les villes de Lubumbashi et Likasi. Ces gens sont dirigés par l'adjudant Kakese Luboja. Celui-ci est de la compagnie QG de la 22e région militaire », dit la police.  

Le chef de la police dans le Haut-Katanga, Louis Segond Karawa exprime la détermination de la police qui se veut redevable vis-à-vis de la population.

« C'est une satisfaction, et ceci prouve que la police fait son travail. Nous sommes redevables vis-à-vis de la population, et cette redevabilité nous pousse à continuer de traquer les criminels pour que finalement cette population puisse vivre en paix », a-t-il dit.  

La situation sécuritaire dans le Haut-Katanga est précaire. Plusieurs cas de vols, meurtres et viols sont rapportés depuis plusieurs semaines particulièrement à Lubumbashi. D’autres signes de l’insécurité sont les incursions à répétition des miliciens Bakata Katanga à Lubumbashi. Au cours de deux incursions des hommes de Gédéon Kyungu, au moins 52 personnes ont été tuées, civils, militaires et policiers confondus.

José Mukendi