RDC: Jeanine Mabunda condamne "l'ignoble assassinat" des élèves à Masisi qu'elle qualifie d'un "crime abject"

La présidente de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda. Photo droits tiers

La présidente de l'Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi a, à son tour, condamné la tuerie de deux élèves dans un centre de passation de Test national de fin d'étude primaire (TENAFEP) au village Katanga en territoire de Masisi (Nord-Kivu).

La speaker de la chambre basse du parlement qualifie cet "assassinat ignoble" de "crime abject".

"C'est avec grande tristesse que j'ai appris l'ignoble assassinat de deux élèves finalistes du primaire à Masisi au Nord Kivu, suite à une incursion d'un groupe armé dans leur classe. C'est un crime abject que je condamne avec la plus grande fermeté. Une école est un sanctuaire",  a-t-elle déclaré sur son compte Twitter.

Elle a également interpellé l'exécutif quant à son rôle de sécuriser les enfants dans les zones d'insécurité. 

"Je présente mes condoléances aux familles endeuillées et appelle le gouvernement à tout mettre en oeuvre pour protéger tous les enfants, en particulier les élèves en terminale primaire et secondaire dans les zones d'insécurité et à traduire en justice les auteurs de ces actes innommables", a ajouté Jeanine Mabunda.

Le président de la république, Félix Tshisekedi qui a avancé un bilan de deux élèves finalistes tués a exprimé sa « consternation » et a également présenté « ses condoléances les plus émues aux familles éplorées en les rassurant de son engagement ferme de mettre fin à ces actes ignobles.»

Selon les sources de Kivu Security, un projet conjoint de Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo, cinq élèves ont perdu la vie dans cette attaque menée par une milice non identifiée. Plusieurs personnes ont été enlevées dont deux enseignants selon la même source.

Tôt dans la matinée, la ministre provinciale de l’EPST au Nord-Kivu, Prisca Kamala a indiqué à ACTUALITE.CD que les miliciens avaient mené l’attaque contre les militaires commis à la sécurité du centre jeudi dernier. Ils s’en sont suivis de violents affrontements. Cette situation n’a pas permis le déroulement du TENAFEP dans le village Katanga où l’attaque a eu lieu.

Fonseca MANSIANGA