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Des élèves tués au Nord-Kivu: « Mabunda demande plus de protection particulièrement pour les finalistes »
Femme
- Sécurité
- Vendredi 28 août 2020 - 17:31
Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, s’est exprimée au sujet de l’attaque jeudi qui a couté la vie à deux élèves, selon la présidence de la République, et cinq selon plusieurs autres sources, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu suite à une confrontation entre les forces de l’ordre et un groupe armé à proximité d’un centre d’examen.
« C'est avec grande tristesse que j'ai appris l'ignoble assassinat de deux élèves finalistes du primaire à Masisi au Nord Kivu, suite à une incursion d'un groupe armé dans leur classe. C'est un crime abject que je condamne avec la plus grande fermeté. Une école est un sanctuaire », dit la présidente de la chambre basse.
Plusieurs autres élèves ne sont pas encore retrouvés. Trois enseignants également manquent à l’appel.
« Je présente mes condoléances aux familles endeuillées et appelle le gouvernement à tout mettre en oeuvre pr protéger tous les enfants, en particulier les élèves en terminale primaire et secondaire dans les zones d'insécurité et à traduire en justice les auteurs de ces actes innommables », a t-elle ajouté.
Selon Salomon Shalumoo Tsambali, cité par l’UNICEF, le Directeur de la Province Educationnelle du Nord-Kivu, ces élèves ont trouvé la mort alors qu’ils se trouvaient à l’Ecole Primaire Ngoyi pour la deuxième journée du Test National de Fin d'Etudes Primaires.
L’administrateur du territoire de Masisi, Kangakolo Kahe Cosmas a expliqué à ACTUALITE.CD ce qui s’est passé.
« Les forces régulières assuraient la sécurité des élèves qui passaient l’examen dans le groupement Ufamandu 2 à Nyamaboko 2. Il y a un certain Kapasi, un rebelle qui est venu attaquer l’armée. C’est ainsi que les enfants ont été bloqués dans la salle. J’ai demandé au chef de groupement s’il y a eu des victimes, il ne m’a pas encore donné de précision, donc le bilan n’est pas encore disponible. Mais il y a eu des affrontements entre l’armée et les rebelles dans ce centre », a-t-il dit.
